Si elle fut la muse incandescente et parfois sulfureuse de bien des cinéastes, de Roger Vadim à Jean-Luc Godard en passant par Claude Autant-Lara et Sacha Guitry, Brigitte Bardot est aujourd'hui une militante de la cause animale, sympathisante du FN et une abonnée aux déclarations souvent provocantes. Une bonne partie de ses propos et coups de gueule sont aujourd'hui rassemblés dans un livre, Brigitte Bardot, répliques et piques (paru en février 2017 aux éditions L'Archipel).
Dans une nouvelle interview accordée au Figaro et publiée dans l'édition du 11 et 12 mars, elle offre de nouvelles déclarations et revient notamment toutes ses relations avec les anciens présidents de la République. De Charles de Gaulles ("lui, il me manque énormément", se rappelle-t-elle) à Georges Pompidou ("Ah lui, je l'ai adoré") en passant par sa Légion d'honneur refusé sous François Mitterrand, tout y passe. Mais la plus amusante déclaration concerne Valéry Giscard-d'Estaing. "Je l'ai bien connu aussi. Il me courrait après", se souvient BB, peignant le portrait d'un homme "charmant... mais un peu encombrant", tout en soulignant que l'ex-président s'est plié à chacune de ses demandes.
Elle tacle également Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux hommes politiques qui ont promis des choses, tout en déclarant au sujet de Jacques Chirac, qu'il "n'a rien fait... mais avec le sourire" et qu'il la surnommait "petit biche".
Brigitte Bardot s'est également confiée sur son passé, la célébrité qui fut plus un poids qu'un bienfait. "J'aurais dû me marier avec un type qui habite Neuilly et possède plein d'usines", ironise-t-elle en regrettant ces années où elle fut prisonnière de son image. Elle poursuit : "C'était dans l'esprit de mes parents. Cela dit, je suis extrêmement bien élevée, et ce côté un peu n'importe quoi, les coups de gueule que je peux pousser, c'est parce qu'au fond de moi j'ai une structure très forte."