Les chemins de Brigitte et Emmanuel Macron se sont séparés après la fin de leur premier voyage officiel en Chine (du 8 au 10 janvier). Le chef de l'Etat était attendu en Italie pour participer à la réunion du Med7 (France, Italie, Grèce, Chypre, Malte, Portugal, Espagne) qui s'est achevée le 11 janvier, tandis que la première dame était à Paris pour assister à la deuxième cérémonie de remise des prix de la Fondation pour l'Histoire et le Patrimoine de Stéphane Bern à l'Institut de France qui s'est déroulée en présence de l'animateur de Secrets d'histoire (France 2) et de Xavier Darcos, Chancelier de l'Institut de France. L'ancien professeur de lettres et de théâtre s'est montrée audacieuse lors de l'événement culturel en optant pour un pantalon en cuir de couleur bleue.
Le lendemain, vendredi 12 janvier, Brigitte et Emmanuel Macron se sont retrouvés à l'Elysée pour un rendez-vous incontournable et gourmand : la célébration de l'Épiphanie et la dégustation collégiale de la galette des rois. Pour ce premier rendez-vous traditionnel, le président de la République a fait appel au service du boulanger Joël Picquenard de Vaucresson (Hauts-de-Seine) qui a révélé les dessous de la fabrication de cette galette présidentielle hors-norme de 1m20 de diamètre. L'artisan boulanger a conservé la même recette que pour sa boulangerie mais les proportions ont été multipliées par 40, 5 kg de pâte et 7 kg de poudre d'amande, comme il l'a indiqué au cours d'un reportage réalisé le matin du 12 janvier dans son établissement par BFM TV. Joël Picquenard s'est dit très fier d'avoir été choisi pour réaliser la galette des rois de l'Elysée qui a la particularité de ne pas comporter de fève. Pas de roi ni de reine dans une République. "C'est le summum", a-t-il confié.
Lors de la dégustation de la galette des rois de l'Elysée, découpée par son épouse, Emmanuel Macron a également reçu une vingtaine de jeunes apprentis boulangers-pâtissiers récompensés par différents concours. "La France est un pays d'excellence dans le pain parce que la baguette est enviée dans le monde entier. Il faut en préserver l'excellence et le savoir faire et donc c'est pour cette raison qu'il faut l'inscrire au patrimoine, parce que l'inscrire c'est pas simplement inscrire le nom de la baguette, c'est avec elle inscrire des ingrédients, un savoir faire et un tour de main", a déclaré Emmanuel Macron, appuyant une demande du président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNPBF), Dominique Anract.