Bruno Guillon et sa famille séquestrés à leur domicile : l'animateur absent à la radio, des nouvelles données

Dans la nuit de mardi à mercredi, Bruno Guillon a été victime d'un violent cambriolage. Aux alentours de 3h40 du matin, le populaire animateur a appelé la police après que quatre individus ont pénétré à son domicile Tessancourt-sur-Aubette, dans les Yvelines pour le voler.

Il aurait alors été séquestré avec sa femme et leur fils de 14 ans par les malfaiteurs et menacé à l'aide d'une arme de poing et d'un marteau. Son épouse aurait par ailleurs été ligotée et bâillonnée pendant que les malfaiteurs dérobaient des montres, des bijoux et des sacs de luxe avant de prendre la fuite. "Le couple, qui n'a pas été blessé, est en état de choc", a indiqué Le Parisien. La police judiciaire a été saisie.

Face à ce traumatisme, Bruno Guillon n'a naturellement pas assuré sa matinale sur Fun Radio ce mercredi matin. Mais sa collègue Christina Guilloton a souhaité donner des nouvelles rassurantes au micro de la station. "Bruno, qu'on embrasse, sera de retour demain. Tout va bien, soyez rassurés", a-t-elle déclaré.

Personne n'est à l'abri en France

L'affaire n'a en tout cas pas manqué de choquer et, notamment Pascal Praud. Dans son émission L'Heure des Pros (CNews), le journaliste a partagé sa grande colère et a dénoncé une insécurité de plus en plus pesante dans le pays. "Personne n'est à l'abri en France, à aucun endroit", a-t-il regretté. Et d'ajouter, ulcéré : "Voilà, ça s'appelle la France Orange mécanique, on y est. Et comme cette expression est arrivée dans la débat public, il y a dix ans, il y a quinze ans, c'est exactement ça." Un terme qui fait référence au film culte de Stanley Kubrick, Orange mécanique, datant de 1971 et qui met en scène les comportements extrêmement violents d'une bande de jeunes voyous.

Pascal Praud a ensuite tristement rappelé que ce phénomène de home-jacking était de plus en plus courant. "C'est arrivé à Bernard Tapie, c'est arrivé à quelques footballeurs... Pour se remettre de ce genre de choses, c'est un traumatisme XXL, certains vont donc peut-être s'armer chez eux..."