Cannes 2012 : Alec Baldwin et Isla Fisher, rois de la vanne

Outre les films en compétition, Cannes offre toujours l'occasion aux grands studios américains de présenter leurs futurs blockbusters à la presse présente sur la Croisette.

Au menu de ce mercredi 16 mai, avant même que Bérénice Bejo n'ait ouvert la cérémonie du 65e festival de Cannes, Dreamworks avait convié les journalistes autour d'un petit raout promotionnel consacré à leur prochaine production : Les Cinq Légendes. Dans ce film d'animation en 3D, le Père Noel, Jack Frost, le marchand de sables, une fée (pendant américain de la Petite souris) et le lapin de Pâques s'unissent pour protéger les enfants contre le boogieman, un monstre qui effraie les bambins pendant leur sommeil.

Jeffrey Katzenberg, big boss du studio, avait fait le déplacement et amené dans ses valises trois voix du film : Alec Baldwin - qui tourne actuellement un film avec James Toback sur la Croisette -, Chris Pine et Isla Fisher. Alec Baldwin, la star de la série 30 Rock, qui avait déjà doublé un personnage dans Madagascar 2, était visiblement très heureux d'avoir été invité à Cannes. En très grande forme, l'acteur américain a fait le show à lui tout seul en taquinant chacun de ses partenaires et les journalistes présents.

"Comme Jack Frost devait être canon, ils ont choisi Chris mais son talent n'a rien à voir là-dedans", lançait-il ainsi à Chris Pine, interprète de Jack Frost vu récemment aux côtés de Reese Witherspoon dans Target.

Isla Fisher, révélée dans Confessions d'une accroc au shopping, n'était pas en reste. Quand un journaliste lui a demandé qui était son protecteur ou sa légende préférés quand elle était petite, l'actrice américaine a répondu tout de go dans un éclat de rire : la CIA. Pas étonnant avec son humour que la belle rouquine ait séduit Sacha Baron Cohen, auteur et acteur poil à gratter de Hollywood également présent sur la Croisette pour présenter sa prochaine comédie The Dictator.

La comédienne, qui s'est convertie au judaïsme pour son époux, a d'ailleurs évoqué le sujet en parlant des croyances enfantines présentes dans Les Cinq Légendes : "Dans le film, les personnages se battent pour que les enfants du monde entier continuent à croire aux légendes. Moi, je n'ai pas ce problème : comme mes enfants sont élevés dans la tradition juive, ils ne croient pas au Père Noel. Ça me facilite la tâche."

Et Alec Baldwin de conclure en ironisant sur son enfance, dans une fratrie de six bambins : "Nous étions tellement nombreux à la maison que le jour où j'ai été en âge de savoir faire un paquet cadeau et nouer un ruban, ma mère m'a pris à part pour me dire que le Père Noël n'existait pas et me mettre à contribution pour la corvée de paquets. Mais rassurez-vous, mes frères et soeurs ont eu une enfance très heureuse grâce à moi."

Gageons que son personnage dans Les Cinq Légendes profitera de ce sens de l'humour ravageur. Rendez-vous dans les salles le 28 novembre 2012 pour en avoir confirmation.