La comédienne et réalisatrice Maria de Medeiros met sa notoriété au service des Cinémas du Monde, un pavillon soutenu par RFI, France 24 et TV5 Monde, destiné à aider des cinéastes étrangers à monter leur film.
Vous êtes cette année la marraine du Pavillon Les Cinémas du Monde
Oui, avec le réalisateur palestinien Elia Suleiman, nous soutenons les réalisateurs qui essaient de monter leur film dans des pays où la production cinématographique est en difficulté.
Vous êtes une habituée du festival
La première fois, je suis venue comme jeune actrice, ensuite comme réalisatrice pour Capitaine d'Avril qui avait été sélectionné pour Un Certain Regard, puis comme membre du jury de la caméra d'or et enfin membre du jury pour la Palme d'or. J'ai aussi eu l'occasion de tourner un documentaire comme réalisatrice. J'étais du côté de la presse et c'était une expérience hyper enrichissante et amusante.
Votre meilleur souvenir ?
La Palme d'or avec Pulp Fiction et la sélection de Capitaine d'avril.
Et avez-vous de mauvais souvenirs ?
J'ai un peu mal vécu mes premiers festivals. Ça va mieux avec l'expérience mais au début, j'étais très timide. Cannes peut être sportif, hyperviolent. J'étais ballottée d'un journaliste à l'autre et il m'est arrivé de partir de Cannes en pleurs. J'étais toute jeune. Aujourd'hui, j'ai compris que tout cela n'était qu'un jeu !
Votre kit de survie cannois ?
Dormir au moins six heures par nuit !