En pleine promotion pour défendre la sortie de son album de reprises French Touch, Carla Bruni était ce matin (jeudi 5 octobre) l'invitée de l'émission Laissez-vous tenter, animée par Yves Calvi sur RTL, pour évoquer ses chansons mais aussi sa méthode de travail pour l'écriture de nouveaux morceaux.
Au cours de son entretien, l'épouse de Nicolas Sarkozy a notamment été questionnée sur l'avancée d'un de ses titres, Les salopards, dont il se murmurait que la préparation était "terminée" et qu'il serait bientôt prêt à être dévoilé au public. Avec une immense déception, la star franco-italienne a annoncé que ce projet était abandonné suite à la bourde du magazine Vanity Fair, qui l'a interviewée au mois de septembre.
"Je ne l'ai pas faite finalement (...) parce que la journaliste me l'a écrite avant dans le journal, je ne savais pas moi. Je lui faisais écouter tranquillos, pour montrer comment on construisait une chanson, mais elle n'était pas faite. Et donc maintenant elle m'est gâchée, maintenant qu'elle est sortie comme ça", a-t-elle déclaré, lasse.
J'ai écrit pas mal de chansons comme ça
Sûre d'elle, la chanteuse de 49 ans a confirmé qu'elle ne reviendrait pas sur la préparation de ce projet inachevé. "Moi j'aime bien quand même les protéger, les petites. On est pointilleux sur ces petites choses là, même si c'est rien, pour moi c'est très précis, c'est très délicat, mais pas sacré. (...) J'ai écrit pas mal de chansons comme ça, elles ne sortent pas toujours", a-t-elle conclu.
Les paroles de la chanson Les salopards sont toujours disponibles sur l'article en ligne de Vanity Fair. "J'en ai soupé des salopards / J'en ai bavé de leurs saletés, de leurs traquenards (...) / J'm'en suis cogné des hyènes, des rats, des chiens, des salopes, des chacals (...) / C'est répandu, les salopards / C'est régulier, c'est tout partout, ça prend l'pouvoir / Ça m'a dressée, ça m'a éduquée sur le tard...", avait chanté Carla Bruni, qui avait par ailleurs précisé que son titre ne parlait pas "forcément du milieu politique. Il y a tout un tas de salopards partout, chez les journalistes également". A bon entendeur...