Carla Bruni et Nicolas Sarkozy : Plus complices que jamais face à l'adversité

Dans moins d'un mois, le 20 novembre, se tiendra le premier tour des primaires de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017. Parmi les candidats, Nicolas Sarkozy fait face à ses anciens camarades, lieutenants ou ministres, et la campagne est rude. Jeudi 27 octobre, il faisait escale à la salle Vallier de Marseille pour un grand meeting et a pu compter, une nouvelle fois, sur la présence de son épouse, Carla Bruni-Sarkozy.

Assis au premier rang, l'ancien couple présidentiel se tenait les deux mains pendant que les soutiens de Nicolas Sarkozy se succédaient au pupitre. Leurs échanges de regards, de commentaires, de confidences, mais surtout de sourires prouvent combien le couple reste lié après huit ans de mariage. Le fameux cap des sept ans ? Sans doute ne l'ont-ils pas senti passer tant ils semblent amoureux. Mais les parents de la petite Giulia, qui vient d'avoir 5 ans, doivent faire face à la possibilité d'un nouveau revers.

Selon une étude Harris Interactive pour France Télévisions, publiée jeudi 27 octobre, Alain Juppé totalise 40% des intentions de votes au premier tour de cette primaire et creuse davantage son écart avec l'ancien président qui n'en récolte que 31%. Aussi les prochaines semaines seront-elles cruciales pour Nicolas Sarkozy dont le retour à la tête de la droite : la mutation de l'UMP en parti Les Républicains a certes rassemblé tant que faire se peut sa famille politique, mais est-ce suffisant ? Cependant, tout le monde le sait, les sondages ne sont pas une science exacte...

Face à cette nouvelle épreuve, Nicolas Sarkozy peut compter sur la ferveur des militants. Une ferveur qui avait ému aux larmes son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, lors d'un meeting à Toulon il y a quelques jours. Hier soir à Marseille, l'ancien mannequin et chanteuse était évidemment à ses côtés. Solide comme un roc pour un homme qui joue une nouvelle fois gros dans sa carrière. Les accolades amicales d'un Jean-Claude Gaudin, volubile président de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence, n'y changeront rien si les militants ne se soulèvent pas comme un seul homme pour le candidat le 20 novembre prochain.