Carla Bruni faisait son grand retour parisien sous les projecteurs. Depuis que la plus italienne des artistes françaises a retrouvé son public, le 9 novembre dernier, pour chanter son nouvel album Little French Songs (écoulé à 110 000 exemplaires en France) mais pas que, elle attendait avec impatience de présenter ses nouveaux titres et de revisiter ses plus belles chansons sur la scène parisienne du Casino de Paris. Car depuis vendredi 22 et aujourd'hui en matinée, l'ancienne vedette des podiums a investi la salle parisienne où l'admirait à chaque fois son époux, Nicolas Sarkozy.
Après avoir chanté en banlieue parisienne le 19 devant sa meilleure amie Farida Khelfa, Carla livrait une performance intime et poétique devant son public et ses proches amis de Paris. Dans la salle vendredi soir, Emmanuelle Seigner, Alain Souchon, Danièle Thompson, Charles Berling, le père de son fils Aurélien, Raphaël Enthoven entre autres. Samedi soir, son amie de toujours, Marine Delterme (elle étaittémoin de son mariage) et son mari Florian Zeller, Jean Claude Darmon et sa compagne Hoda Roche ou encore Jean-Yves Le Fur, Isabelle et Patrick Balkany, sa maman Marisa Bruni-Tedeschi , Louis Sarkozy son beau-fils, François Bernheim, venu lui offrir l'album de feu Guillaume Depardieu, qui sortira demain, 25 novembre dans les bacs - porté par Julie Depardieu - qui en a composé toutes les musiques.
Des premiers rangs prestigieux donc, pour une Carla quelque peu intimidée par la présence de son "Raymond" dans la salle, élégant et resté discret dans une petite loge près de l'ingénieur du son pour admirer sa belle comme le rapporte le JDD du jour.
Dès son arrivée quelques minutes avant que Carla entre en scène, l'ancien président que l'on voit souvent dans Paris ces derniers temps (comme lors d'une virée shopping en solo il y a quelques jours chez Franck Namani), a été ovationné, le public scandant "Nicolas! Nicolas!" et se bousculant pour le prendre en photo. Une scène qui s'est reproduite à la fin de chaque concert, et une présence très remarquée de l'ancien président, d'autant que l'envoûtante Carla a multiplié les clins d'oeil à son mari pendant son heure et demie de show devant une salle totalement conquise.
On n'entendra d'abord uniquement les premières notes, une guitare, un piano, une superbe silhouette en ombre chinoise avant de la voir apparaître au dernier couplet de la chanson Déranger les pierres, enchaîner des mélodies imparables avec une interprétation magnifique où elle chante de grands sentiments d'amour, de deuil, sur des textes écrits au cordeau. Une artiste compléte qu'une partie du public a découverte et ovationnée. Une talentueuse chanteuse encore un peu timide, sur une scène sobre et qui a prouvé toute l'étendue de sa place dans la chanson française... qui n'a rien à voir avec son statut d'ex-première dame.
Pour la reprise de "Si la photo est bonne" de Barbara, le public sera enthousiaste et applaudira à tout rompre sur les paroles "Et mon mari, le président/qui m'aime bien, qui m'aime tant/Quand j'ai le coeur qui flanche/tripote la balance".
"Ca me fout les jetons de chanter quand il y a Raymond dans la salle", dira la belle de 45 ans, superbement moulée dans une veste en velours rouge et un pantalon en cuir en annonçant "une chanson sur un garçon qui a un drôle de prénom". Les spectateurs applaudissent à tout rompre et l'accompagnent en tapant des mains.
Heureuse, épanouie, Carla Bruni s'est confiée aux journalistes de BFM TV et, interrogée sur l'éventuel come back en politique de son mari, elle s'est contentée de dire qu'ils étaient "très heureux, comme ça". Ce bonheur là, il transpire d'ailleurs sur scène où elle est heureuse et son Nicolas dans la salle, est totalement sous le charme.
Après Paris, Carla Bruni va entamer une tournée dans toute la France, ainsi qu'en Belgique et en Suisse jusqu'en mars 2014. Avec un Olympia prévu pour le 11 mars prochain. Le public pourra redécouvrir les plus belles chansons de la musicienne, qu'elle n'avait encore jamais jouées sur scène "Comme si de rien n'était", "Douce France" en italien, et son célèbre Quelqu'un m'a dit en fin de concert. Une parenthèse enchantée qui s'est cloturée chaque soir par une brassée de roses blanches jetées du haut du balcon.