Carmen Chaplin : 'Un jour, on se fait jeter, le lendemain, on a le tapis rouge'

Pourquoi êtes-vous sur la Croisette cette année ?

J'étais membre du jury des Audi Talents Awards qui récompensent des courts-métrages. Je viens de terminer un court avec ma soeur Dolorès Chaplin et Bambou Gainsbourg et je sais à quel point il est important de trouver du soutien dans ces cas-là.

Quels sont vos autres projets cinéma ?

Je tournerai bientôt mon premier long-métrage Bombay Nights : une histoire d'amour entre deux expatriés, une femme un peu paumée et un légionnaire. Je le tournerai dans un an. Je vais d'abord mettre mon bébé au monde en juillet et m'en occuper.

Votre meilleur souvenir de Cannes ?


J'ai un souvenir très fort de la fois où je suis venue avec toute ma famille pour l'anniversaire de la mort de mon grand-père. C'était ma première fois à Cannes, j'étais ado et hyper impressionnée.

Et le pire ?

Un jour, je suis venue à Cannes pour un film en compétition. J'étais arrivée une semaine avant la présentation du film pour faire l'émission Nulle Part ailleurs et un soir, j'ai essayé d'entrer dans un club avec ma soeur mais on s'est fait refouler. La semaine suivante, juste après la montée des marches, j'avais une voiture officielle, nous y sommes retournées et là, ils m'ont accueillie comme Madonna. Ça résume assez bien Cannes : un jour, on se fait jeter et le lendemain, on vous déroule le tapis rouge.

Votre kit de survie à Cannes ?

Un rescue remedy : de la fleur de Bach.