Interviewée par nos confrères de Gala, Catherine Matausch a révélé comment elle a appris son cancer du poumon détecté à un stade précoce. Afin de préserver ses filles, l'ancienne présentatrice du journal télévisé a d'ailleurs préféré ne rien leur dire pendant un long moment. Un moyen de les protéger et de leur ôter les angoisses susceptibles de se glisser en elles à l'annonce de cette lourde maladie.
"Vous êtes maman de deux filles. En avez-vous tout de suite parlé à vos proches ?" leur demandaient nos confrères. "Je suis une discrète, alors j'ai prévenu mes filles le plus tard possible, je ne voulais pas les inquiéter pour rien. Quand l'opération a approché, je leur ai enfin parlé. Elles ont été formidables, dans le combat aussi. Dans ces moments, on a tendance à se retrancher un peu comme un animal. Je n'avais pas envie de m'étendre là-dessus, y compris avec ma famille. Sans compter que c'était en pleine pandémie et le Covid générait déjà beaucoup d'inquiétude" a révélé Catherine Matausch.
Opérée le 2 décembre 2020 à l'hôpital Foch à Suresnes, la journaliste de 63 ans avait différents symptômes au moment de la détection de ce cancer. "Je toussais beaucoup, je n'étais pas en hyper forme et je souffrais d'une dilatation aux bronches (une DDB, ndlr)" a-t-elle confié. En réalité, c'est suite à une radio des poumons que son pneumologue a détecté une tache suspecte. Les chirurgiens lui ont donc ôté cette partie des poumons. Elle explique à Gala : "Dans le poumon gauche, on a deux lobes. On m'a enlevé le lobe supérieur".
Heureusement, Catherine Matausch a été diagnostiquée à un stade précoce. "J'ai été opérée au bon moment" a-t-elle expliqué, ajoutant qu'elle n'avait pas eu à subir de chimiothérapie. Sereine à l'annonce de sa maladie, elle a indiqué avoir pris ça comme une bataille à réaliser. "J'ai ressenti qu'il fallait aller au combat. Moi qui suis une hypersensible, je sais faire face dans les moments les plus difficiles, un héritage familial... Mon médecin s'est sûrement demandé si je n'étais pas dans le déni, car je ne manifestais pas d'inquiétude. Je pense que j'ai un instinct de survie très prononcé." a-t-elle conclu.