On sait que Delphine Jubillar avait un amant. Si son mari Cédric l'a pistée, allant même jusqu'à poser une balise GPS sur sa voiture, lui aussi entretenait une relation extra-conjugale. L'infirmière a rencontré son nouveau compagnon sur un site de rencontre, tout comme son mari, qui portait le pseudonyme Jujubi35 sur l'application Badoo.
Il y a rencontré Sylvia (le prénom a été modifié), une Tarnaise ayant accepté de se confier à France 3 Occitanie, le 5 juillet 2021. Une relation épistolaire qui aura duré 4 mois en tout. "Au départ, j'avais le sentiment qu'il était transparent et spontané mais je me suis aperçu que c'était un menteur et un manipulateur. Il était tout le temps content, il rigolait tout le temps, c'était pas très très normal", s'est-elle souvenue.
"Il est comme ça, Cédric, il mentait beaucoup"
Durant 4 mois, Sylvia et Cédric Jubillar entretiennent une relation intime et même sexuelle. Leur idylle s'est terminée lorsque qu'elle a reçu un message d'une autre femme, elle aussi maîtresse virtuelle du plaquiste. Une désillusion pour Sylvia. "C'est quelqu'un qui ment. Il m'a menti, il est capable de mentir à n'importe qui. Je ne suis pas surprise qu'il soit aujourd'hui accusé de la disparition de sa femme", estimait-elle auprès de France 3 Occitanie.
Sylvia donne ainsi des détails sur la personnalité de Cédric Jubillar. "Quand je vois comment il parlait de Delphine, je ne serai pas étonnée qu'il soit coupable. Je ne dis pas qu'il l'est, il y a la présomption d'innocence, mais il est comme ça, Cédric, il mentait beaucoup", ajoutait-elle.
Persuadé que son épouse Delphine Jubillar, née Aussaguel, le trompait également, Cédric va jusqu'à entraver ses libertés : il l'a géolocalisée depuis son téléphone portable, convaincue qu'elle ne se rendait pas au travail mais chez son amant. "Il l'a maladroitement fait, car il avait des doutes sur le fait qu'elle ait ou non un amant. Il avait essayé de la géolocaliser quand elle allait au travail pour savoir si elle y allait vraiment. C'est le comportement de quelqu'un de suspicieux, qui aimerait savoir. C'était plusieurs semaines avant les faits", avait développé l'avocat de Cédric Jubillar auprès de Femme Actuelle.
Incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis le 18 juin dernier, le plaquiste a vu toutes ses demandes de remise en libertés rejetées par la cour. Ses trois avocats pénalistes demandent à ce que d'autres pistes soient approfondies par les enquêteurs, plaidant son innocence.