Bien triste nouvelle pour Céline Dion. La diva québécoise vient de perdre environ 13 millions de dollars dans un procès l'opposant à son ancien agent, Rob Prinz, et son ancienne agence artistique, ICM Partners. Ceux-ci avaient porté plainte pour arriérés et commissions impayées par Céline Dion, sur un contrat à 500 millions de dollars pour des concerts à travers le monde et sa résidence à Las Vegas, entre 2017 et 2026. L'ayant représentée pendant des années, IMC a obtenu gain de cause auprès de la Commission californienne du travail.
Rob Prinz réclame désormais son salaire, soit 11 à 13 millions d'euros étalé sur 10 ans, qui d'après lui a été acté par e-mail, un contrat et un accord oral avec la chanteuse et son ancien mari et manager, René Angélil. Face à cette issue défavorable, Céline Dion et ses conseils se sont exprimés dans un communiqué transmis à Deadline.
"J'ai versé des millions de dollars à M. Prinz pendant des années. Quand nous avons commencé à travailler ensemble, mon équipe a proposé de le payer lui, et IMC, bien plus de millions dans les années à venir, bien que nos anciens accords ne soient plus valables et que nous n'avions pas renouvelé le contrat", a déploré Celine Dion, impuissante. Un crève-coeur puisque pour la chanteuse, Rob Prinz n'était pas un acteur phare de sa carrière.
"Je ne dis pas qu'il n'a rien fait, mais il prend plus de crédit pour ma carrière que ce qu'il mérite. Quand René était en vie, il a pris soin de mes affaires et était toujours très juste avec les gens avec qui il travaillait. Il m'a appris à faire la même chose. Parce qu'il n'était pas là pour faire entendre ma voix à l'audience, j'ai l'impression que M. Prinz et ICM ont profité de leurs demandes pour l'argent et ont révélé des informations confidentielles à propos de mon contrat avec AEG [la société qui gère ses tournées, NDLR]. Je me sens trahie", a conclu Céline Dion, manifestement triste et déçue du comportement de son ancien collaborateur.
N'arrivant pas à trouver d'accord pour leur rémunération avec Céline Dion, Rob Prinz et ICM ont bénéficié d'une décision favorable de la justice américaine. L'agence a ainsi été autorisée à "toucher 1,5% de la rémunération brute gagnée ou reçue de tous les spectacles de sa résidence de Las Vegas, 3% de tous les concerts des tournées et 1,5% des concerts ayant eu lieu dans sa province natale de Québec", mentionnait Deadline. À cela s'ajoute également des intérêts calculés à 10% par an.