C'est un Michel Drucker abattu qui s'est livré sur BFMTV ce lundi 1er octobre 2018. Après l'annonce de la mort de Charles Aznavour, à l'âge de 94 ans, l'animateur de Vivement dimanche (France 2) s'est confié sur son amitié de longue date avec le monument de la chanson française.
Avec du mal à parler au passé, comme il l'explique, Michel Drucker se remémore des souvenirs passés dans les Bouches-du-Rhône, une région où ils avaient chacun une maison et se voyaient souvent. S'enchaînent alors plusieurs anecdotes sur les instants de complicité qu'ils ont partagés durant plus de cinquante ans. "Il rêvait de mourir sur scène, c'est presque arrivé. Il est mort dans cette maison que je connais bien, où je vais souvent, au milieu de ses oliviers en rentrant de deux galas où il a triomphé."
Aussi, Michel Drucker est revenu sur la disparition de Johnny Hallyday, qui avait "sonné" Charles Aznavour. "Il a habité chez lui pendant trois ans. Il avait 18 ans", se souvient-il avant d'évoquer Jean Piat, lui aussi un grand ami de l'interprète d'Emmenez-moi et décédé le 18 septembre dernier. "Ils se considéraient comme jumeaux. Jean Piat nous a quittés il y a quelques jours. Trois jours après sa mort, il aurait eu 94 ans. Et Charles avait eu 94 ans au mois de mai, il allait sur ses 95 ans."
Des amis qui s'en vont et qui faisaient penser à Charles Aznavour qu'il était "le dernier" encore debout. Désormais, il a rejoint tous ces artistes sacrés, mais ses "chansons ne mourront jamais", conclut justement Michel Drucker.