Charline et Vivien ne le cachent pas, ils sont fatigués. Mais ce n'est rien comparé au bonheur d'avoir leur petite fille Victoire, née le 18 janvier 2021, auprès d'eux. Le couple qui s'est uni lors de la saison 3 de Mariés au premier regard (2019) s'est d'ailleurs confié sur cette nouvelle aventure à Purepeople.
Comment se passe votre nouvelle vie à trois ?
Vivien : Les journées se passent très bien, les nuits sont un peu plus difficiles. Mais ça va, tout le monde va bien.
Charline : Tout va très bien merci. J'allaite donc je dois me lever toutes les 1h30 environ. Sinon Victoire a besoin d'être tout le temps dans nos bras. Dès qu'on la pose, elle se met à pleurer. Donc c'est très compliqué. Du coup, on ne dort pas beaucoup.
Charline, pouvez-vous nous raconter un peu comment s'est déroulé l'accouchement ?
J'en ai un très bon souvenir. Le plus dur pour moi, ça a été surtout le pré-travail qui a été long et difficile. J'ai eu des contractions la nuit du 16 janvier. Et ensuite le lendemain, à partir de 14h30 environ, j'ai eu des contractions toutes les cinq minutes. Mais dès que j'ai eu la péridurale vers 22h, j'ai trouvé que c'était un peu le Club Med (rires). Tout s'est bien passé, j'ai eu un accouchement très rapide. Victoire est arrivée trois heures après la pose de la péridurale. Et l'accouchement en lui-même n'a duré qu'une dizaine de minutes donc je m'estime heureuse. J'avais entendu pas mal de choses et j'angoissais un peu à l'idée d'accoucher, mais en fait ça a été et ça ne me dérangerait pas d'accoucher à nouveau demain.
Comment vous sentiez-vous Vivien pendant tout ce temps ?
On se sent impuissant quand on voit sa femme souffrir. Après la pose de la péridurale, comme elle ne souffrait plus, j'étais excité comme une puce. J'avais hâte de rencontrer Victoire.
Le choix du prénom Victoire a-t-il une origine particulière ?
Vivien : On avait fait une shortlist et dedans, il y avait Victoire. C'était l'un des préférés de Charline. Ensuite on a hésité avec Vanille. Mais on s'est dit que ça fait très petite fille et que ça aurait été un peu dur à porter plus tard. Mais ce prénom aurait été un clin d'oeil à l'île de la Réunion dont je suis originaire. Finalement, ça s'est décidé dans la voiture. En allant chez mes parents, on s'est demandé ce que l'on faisait et on a tranché pour Victoire. Vu le contexte actuel, je pense que c'est une bonne chose.
Comment vous organisez-vous depuis la venue au monde de la petite Victoire ?
Vivien : On est en période de test depuis quinze jours (rires).
Charline : On n'avait pas acheté de cododo. On avait juste acheté un couffin en se disant que ça irait pour les nuits. Mais ça fait deux jours qu'on est en mode camping. On a testé plein de choses et on s'est aperçu que la meilleure solution, c'était de mettre son matelas collé au nôtre parce qu'elle a besoin que je la touche en permanence. On a mis notre matelas au sol avec le sien et toute la nuit, j'ai une main sur elle. Ça marche très bien. Donc on va aller chercher un cododo en express.
Avez-vous des angoisses ?
Vivien : Je n'en ai pas du tout. Mais Charline a à mon avis des angoisses de maman. Elle me dit de faire attention à sa tête, de mieux la porter... Tout ce que vous pouvez imaginer.
On sait qu'après l'accouchement, les femmes peuvent avoir un baby blues. Comment vous sentez-vous Charline ?
Honnêtement ça va. J'ai pleuré le jour où on a quitté la maternité parce que c'était beaucoup d'émotions. Et le fait peut-être de me retrouver seule avec Vivien et la petite sans l'équipe médicale à côté, peut-être que j'ai un peu angoissé. Mais je n'ai pas fait de baby blues. Je ne passe pas mes journées à pleurer. Ça peut arriver plus tard par contre. J'ai une amie qui m'a dit que c'était arrivé six mois plus tard pour elle.
Vivien nous avait confié que vous, Charline, êtes une grande dormeuse à la base, comment gérez-vous la fatigue ?
Je pense que j'ai emmagasiné des heures de sommeil pendant ma grossesse et j'ai bien fait. Je suis une grosse dormeuse en effet. Je peux dormir facilement douze heures par nuit. Et je pense que ce sont les hormones et l'excitation d'avoir Victoire avec nous qui me font tenir parce que ça fait quinze jours qu'on dort deux ou trois heures par nuit. En plus ce sont deux ou trois heures hachées, pas forcément d'affilée. Je tiens plutôt bien pour le moment.
Et vous Vivien ?
J'ai pris un petit coup quand même (rires). Je ne pensais franchement pas que ce serait physiquement si difficile. Normalement, il me faut cinq ou six heures mais là de faire des nuits hachées, c'est plus dur. En plus je reprends le travail demain, donc ça va être une autre paire de manches.
Appréhendez-vous cette séparation en journée ?
Vivien: Je n'appréhende pas, ça va me faire sortir un peu de la maison. Je suis quand même obligé de sortir une heure de la maison pour nager ou me balader. J'ai besoin de ça. Donc la reprise va faire du bien, même si ça va être casse-pied de laisser mes deux femmes à la maison. Je pense que ce sera plus difficile pour Charline car elle ne pourra pas se reposer sur moi pour changer une couche, bercer Victoire ou la tenir pendant qu'elle mange à midi.
Charline : C'est vrai qu'en ce moment, on vit un peu en décalé. On mange à tour de rôle. Ça me fait plaisir de prendre cinq minutes pour moi dans la salle de bain donc je la laisse à Vivien. Donc quand il va reprendre le travail, il va falloir que je m'organise différemment. Mais ça va aller, c'est un rythme à prendre.
Que peut-on vous souhaiter ?
Vivien : La réouverture des stations de ski, la réouverture des restaurants histoire que l'on puisse laisser Victoire un week-end aux grands-parents et que l'on puisse s'éclater à la montagne. Je plaisante bien sûr. Que notre mariage tienne notamment, vu le contexte.
Charline : Que nos projets se réalisent, que Victoire soit heureuse et en bonne santé.
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