La star algérienne du raï Cheb Mami, 43 ans, libéré la semaine dernière après 21 mois de prison (il avait été condamné à cinq ans) en France pour violences sur son ex-compagne, avait récemment déclaré avoir tiré une leçon de cette épreuve. Aujourd'hui, Cheb Mami va plus loin dans un entretien paru ce samedi 2 avril en Algérie.
"C'est vrai que c'était une épreuve douloureuse mais elle a été aussi une occasion pour moi de faire le bilan", a-t-il déclaré au quotidien Le Soir d'Algérie. Cheb Mami avait été condamné pour tentative d'avortement forcé sur son ex-compagne, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison.
Le chanteur a dressé un réquisitoire contre son ex-manager qu'il avoue avoir considéré "comme un ami", avant de découvrir qu'il "n'était intéressé que par le côté matériel. Ma carrière n'était pour lui qu'un fonds de commerce", a affirmé Cheb Mami au journal algérien.
L'ex manager, Michel Lectorat (Michel Lévy), qualifié d'"organisateur et instigateur" des actes de violences par le tribunal, avait écopé de quatre années de prison.
Cheb Mami a annoncé son retour au pays le 17 ou le 18 avril pour "voir la famille, les amis, travailler et penser à l'avenir". Il a aussi l'intention d'enregistrer un album. Mais il se sera auparavant produit en concert à Marseille (France) le 30 avril, ainsi qu'à Sousse (Tunisie) et Oujda (Maroc). Pour l'Algérie c'est encore à l'état de projet.
La justice française a accepté le 16 mars la demande de libération conditionnelle du chanteur, qui s'était finalement présenté devant la justice après deux ans de fuite en Algérie.
Il ne parle pas plus de son fils qui est resté en Algérie que de sa fille qui a survécu après la tentative d'avortement... il parle surtout de lui, de ceux qui l'auraient entraîné dans cette histoire (mouais...) et de sa carrière. Rien qui le rend très sympathique ce monsieur Mami...