

Le 13 septembre dernier, Claire Chazal faisait ses adieux aux téléspectateurs du JT de TF1. Une séparation déchirante qui ne sera peut-être pas sans frais pour la première chaîne d'Europe. Nos confrères du Parisien révèlent dans l'édition du samedi 6 février que l'animatrice, qui officie aujourd'hui sur France 5 en quotidienne avec le rendez-vous culturel Entrée libre, a décidé d'entamer une action en justice à l'encontre de TF1, devant les prud'hommes.
"Une procédure est en cours entre Claire Chazal et TF1", confirme-t-on du côté de la Une, dans les colonnes du quotidien francilien. La somme d'un million d'euros de dommages et intérêts est évoquée par le journal. Contactée par l'AFP, TF1 n'a pas souhaité s'exprimer sur le chiffre avancé.
Si le montant de ses indemnités de licenciement de TF1 demeure un mystère (certains chiffres invérifiables sont annoncés), une chose est certaine : la fidèle amie de Marc-Olivier Fogiel continue de nourrir bien des fantasmes. Elle a mis un point d'honneur à garder confidentielle toute information touchant de près ou de loin à ses rémunérations. Les indemnités de licenciement sont un dû et quel que soit le montant que Claire Chazal ait touché, c'est la loi. La demande de dommages et intérêts devant le tribunal des prud'hommes est sans rapport avec les indemnités contractuelles. En effet, Claire Chazal a subi un important préjudice moral, personnel et professionnel suite à son éviction dans l'urgence, préjudices pour lesquels elle demande réparation.
En poursuivant son ancien employeur devant les tribunaux, Claire Chazal a de fortes chances d'obtenir réparation. En témoignent les procès qui ont opposé TF1 à quelques-uns des visages emblématiques de l'information : Patrick Poivre d'Arvor, licencié en 2008, a empoché un pactole de 3,5 millions d'euros (avant d'être condamné à rembourser 400 000 euros de cette somme pour avoir critiqué TF1, alors qu'il s'était engagé du contraire). Thomas Hugues, quant à lui, obtenait réparation à hauteur de 575 000 euros pour un licenciement jugé abusif par la justice française.
Joachim Ohnona