Complément d'enquête, diffusé le jeudi soir en seconde partie de soirée sur France 2.
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Une équipe de tournage de France 2 qui préparait un sujet destiné à l'émission Complément d'enquête, présentée par Benoît Duquesne le jeudi soir en seconde partie de soirée, a été arrêtée par la police après avoir tenté de reconstituer le braquage d'un casino.
C'est Le Parisien qui relate ces faits dans son édition en kiosques le samedi 7 janvier. Dans le cadre d'un reportage sur la délinquance des seniors, cette équipe, composée d'un journaliste confirmé, d'une jeune pigiste et d'un preneur de son, avait pris le pari de reconstituer un fait divers survenu en août dernier. Un homme de 75 ans avait braqué un casino et tiré sur les forces de l'ordre qui tentait de l'interpeller avant d'être abattu par un agent des forces de l'ordre, en situation de légitime défense.
Afin de rendre crédible le faux braquage, les trois jeunes gens se sont procurés un pistolet à billes dans une armurerie de Deauville, non loin du casino Barrière de Trouville-sur-Mer qu'ils visaient.
Bruno Dieudonné, producteur de la République de Lisieux, raconte : "Il était environ 10h45 et ils s'étaient positionnés sur un parking, à 100 mètres du casino. Le technicien, qui jouait le rôle du braqueur, avançait l'arme à la main pendant que la journaliste filmait depuis la voiture."
Un couple de bijoutiers retraités qui passait par là, persuadé des intentions criminelles des faux braqueurs - "la passagère âgée d'environs 55 ans explique Le Parisien, voit l'homme l'arme à la main et prend peur. La bijoutière, déjà traumatisée par 5 braquages, dit avoir vu l'homme pointer son arme sur elle" -, est traumatisé face à cette scène violente. Quelques secondes plus tard, la voiture où était dissimulé le cameraman part en trombe avec les trois individus à son bord. Nos deux seniors ayant eu la présence d'esprit de noter la plaque d'immatriculation, ils la communiquent aux gendarmes qui interpellent le véhicule une dizaine de minutes plus tard dans une commune voisine.
Menotté et emmené au commissariat, tout ce petit monde a été entendu. Aucune poursuite judiciaire ne pèse sur les épaules des trois pseudo-braqueurs d'un jour. La direction de France 2 ne s'est, quant à elle, pas vraiment amusée de cette méprise : "Il n'y avait pas d'intention malveillante. C'est une initiative regrettable", a déclaré Thierry Thuillier, directeur de l'information du groupe France Télévisions dans les colonnes du quotidien.
Joachim Ohnona
C'est Le Parisien qui relate ces faits dans son édition en kiosques le samedi 7 janvier. Dans le cadre d'un reportage sur la délinquance des seniors, cette équipe, composée d'un journaliste confirmé, d'une jeune pigiste et d'un preneur de son, avait pris le pari de reconstituer un fait divers survenu en août dernier. Un homme de 75 ans avait braqué un casino et tiré sur les forces de l'ordre qui tentait de l'interpeller avant d'être abattu par un agent des forces de l'ordre, en situation de légitime défense.
Afin de rendre crédible le faux braquage, les trois jeunes gens se sont procurés un pistolet à billes dans une armurerie de Deauville, non loin du casino Barrière de Trouville-sur-Mer qu'ils visaient.
Bruno Dieudonné, producteur de la République de Lisieux, raconte : "Il était environ 10h45 et ils s'étaient positionnés sur un parking, à 100 mètres du casino. Le technicien, qui jouait le rôle du braqueur, avançait l'arme à la main pendant que la journaliste filmait depuis la voiture."
Un couple de bijoutiers retraités qui passait par là, persuadé des intentions criminelles des faux braqueurs - "la passagère âgée d'environs 55 ans explique Le Parisien, voit l'homme l'arme à la main et prend peur. La bijoutière, déjà traumatisée par 5 braquages, dit avoir vu l'homme pointer son arme sur elle" -, est traumatisé face à cette scène violente. Quelques secondes plus tard, la voiture où était dissimulé le cameraman part en trombe avec les trois individus à son bord. Nos deux seniors ayant eu la présence d'esprit de noter la plaque d'immatriculation, ils la communiquent aux gendarmes qui interpellent le véhicule une dizaine de minutes plus tard dans une commune voisine.
Menotté et emmené au commissariat, tout ce petit monde a été entendu. Aucune poursuite judiciaire ne pèse sur les épaules des trois pseudo-braqueurs d'un jour. La direction de France 2 ne s'est, quant à elle, pas vraiment amusée de cette méprise : "Il n'y avait pas d'intention malveillante. C'est une initiative regrettable", a déclaré Thierry Thuillier, directeur de l'information du groupe France Télévisions dans les colonnes du quotidien.
Joachim Ohnona