Si beaucoup craignaient que cette Coupe du monde au Qatar soit un véritable fiasco, force est de constater que jusqu'ici, la compétition se déroule sans accroc. Pourtant, au moment de l'attribution de cet évènement, au retentissement international, à un petit pays de 2,5 millions d'habitants, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ce choix de la Fédération internationale de football association (FIFA). Plusieurs raisons ont poussé les gens à ne pas tous être ravis par cette décision et notamment le manque de culture footballistique de ce pays situé dans le Moyen-Orient.
Une histoire liée au football très jeune et donc de nombreux stades à construire pour accueillir les millions de spectateurs venus du monde entier pour assister à la compétition la plus prestigieuse du football. Des chantiers gigantesques un peu partout au Qatar et qui ont fait beaucoup parler, notamment en ce qui concerne les conditions de travail des ouvriers, provenant généralement de pays voisins. D'après les chiffres sorties dans la presse, les 8 stades à ériger auraient coûté la vie de près de 6750 personnes. Un chiffre très conséquent et qui a entraîné de nombreuses personnes, parmi lesquelles des personnalités connues, à boycotter cette Coupe du monde.
Un mort est déjà un mort de trop. C'est simple
Des chiffres vivement contestés par Comité suprême en charge de l'organisation de la Coupe du monde 2022, qui estimait pour sa part qu'il y avait eu 3 décès sur ses chantiers. Pourtant, interrogé par le célèbre journaliste anglais Piers Morgan, qui a récemment fait l'interview explosive de Cristiano Ronaldo, un dirigeant haut placé qatari a eu une version bien différente. "L'estimation, c'est 400. Entre 400 et 500, je n'ai pas le chiffre exact", a déclaré le président de ce Comité, Hassan Al-Thawadi. Un chiffre qui reste très élevé. "Un mort est déjà un mort de trop. C'est simple. Tous les ans, les standards de santé et de sécurité se sont améliorés, du moins sur nos chantiers, les chantiers du Mondial, à tel point que nous avons des représentants de syndicats allemands, suisses, qui ont commenté cette amélioration", conclut le président.