C'est l'un des films les plus marquants des années 80. En décidant de mettre à l'affiche Arnold Schwarzenegger, encore presque inconnu à l'époque, James Cameron a signé l'un des films de science-fiction les plus marquants de l'histoire avec Terminator. Sorti en 1984, le film évoque un monde dans lequel l'intelligence artificielle et les robots ont réussi à prendre le dessus sur les humains. Dans cette dystopie, Linda Hamilton, qui incarne la mythique Sarah Connor, doit échapper aux griffes du terminator, incarné par l'acteur autrichien.
Une façon pour James Cameron, qui réalisera de nombreux succès par la suite, d'Aliens à Avatar, de sensibiliser son audience aux dangers potentiels que peut représenter l'intelligence artificielle. Et bien visiblement, celui qui, avec son épouse Suzy Amis a recueilli une jeune fille de 16 ans en difficulté, n'a plus vraiment peur que son scénario catastrophe ne voit le jour. Comme le rapporte jeuxvideo.com, le réalisateur canadien de 70 ans vient de rejoindre le conseil d'administration de l'entreprise Stability AI, l'une des plus importantes du moment dans le monde de l'intelligence artificielle. "J'ai passé ma carrière à chercher des technologies émergentes qui repoussent les limites mêmes de ce qui est possible, tout cela au service de raconter des histoires incroyables", a déclaré celui qui a clos le débat sur la fin et la fameuse planche de Titanic.
Une suite logique donc pour James Cameron, qui a toujours été fasciné par la technologie et la science-fiction. "J'étais à l'avant-garde des images de synthèse il y a plus de trente ans, et je suis resté à la pointe depuis. Maintenant, l'intersection de la création d'images génératives via l'IA et des images de synthèse est la prochaine étape", explique le réalisateur dans son communiqué, avant d'ajouter qu'il faut travailler avec l'IA plutôt que de lui faire barrage : "La convergence de ces deux moteurs créatifs totalement différents permettra aux artistes de raconter des histoires d'une manière que nous n'aurions jamais imaginé."
Toujours à la pointe de l'innovation, le réalisateur de Titanic, dévasté par la mort de Bill Paxton, a décidé de s'investir dans l'avenir de l'intelligence artificielle.