Grâce à des tubes devenus planétaires comme Around The World, One more time, Get Lucky ou encore Instant Crush, les Daft Punk ses sont affirmés au fil des ans, et à partir des années 90, comme l'une des références absolues de la musique électro. Une notoriété notamment due à leur singularité, eux qui avaient comme signature leurs casques métalliques, leur permettant de rester anonymes tout en connaissant la gloire. Mais ce mercredi 5 avril, Thomas Bangalter, l'un des deux musiciens, est apparu à visage découvert sur les ondes de France Inter.
Et s'il est déjà apparu publiquement sans casque, notamment dans les tribunes du Stade de France pour assister à un match des Bleus, cela reste un événement très rare. Au cours de cet entretien, l'artiste de 48 ans, qui était venu dans le cadre de la sortie de son premier album solo intitulé Mythologies, est revenu sur la fin des Daft Punk, survenue en 2021. "Je suis très content de l'avoir refermée", a-t-il expliqué, à propos de cette histoire vécue pendant près de 30 ans avec son acolyte Guy-Manuel de Homem-Christo.
On ne voyait rien
Thomas Bangalter a également fait quelques confidences au sujet de ces fameux casques, qui ont toujours attisé la curiosité des fans. Un accessoire qu'il ne peut pas regretter, tant il a permis à son groupe de sublimer son image, mais il a tout de même confié que cela pouvait à l'époque les gêner sur scène, notamment au niveau de la visibilité : "On a joué à Bercy, mais je n'ai rien vu ! La visibilité était extrêmement réduite dans les casques, on ne voyait rien. On a navigué entre la fiction et la réalité (...). On est très concentrés sur le spectacle et finalement on ne regarde pas le public autant".
Un casque qui a tout de même eu quelques avantages pour Thomas Bangalter, dont celui de ne pas vivre sa célébrité et celle de sa compagne la grande actrice Élodie Bouchez comme un handicap au quotidien. "Comme nous-mêmes ne sommes pas trop sollicités, nos garçons (Tara-Jay, né en 2002, et Roxan né en 2008 en bénéficient. Ils vont d'ailleurs dans une école publique de quartier. On pourrait bien entendu les inscrire dans des établissements où il n'y a que des enfants comme eux, on n'a rien contre d'ailleurs, mais pour l'instant on n'en voit pas la nécessité", avait notamment expliqué la comédienne dans les pages de Gala il y a quelques années, lorsque son chéri était encore actif avec son mythique groupe.