Il a beau être une star du rugby en France, Dan Carter doit se soumettre à la loi. Le célèbre sportif néo-zélandais de 34 ans fait aujourd'hui parler de lui pour une histoire qui n'a rien à avoir avec les ballons ovales ni les pelouses.
Closer.fr rapporte en effet que Dan Carter a été contrôlé ivre au volant de sa voiture dans la nuit du 15 au 16 février, alors qu'il circulait à vive allure non loin de la plus grande avenue de Paris, les Champs-Élysées. Constatant la vitesse excessive du rugbyman, plusieurs membres des forces de l'ordre en patrouille dans le 17e arrondissement ont immobilisé son véhicule, le soumettant à un test d'alcoolémie qui s'est révélé positif.
Alors que la limite autorisée s'élève à 0,5 g d'alcool par litre de sang, Dan Carter se trouvait à un taux bien plus élevé lors de son contrôle, 0,98 g, synonyme de retenue du véhicule. Le champion néo-zélandais n'a cependant pas été placé en garde à vue, ni en cellule de dégrisement, indiquent nos confrères. Il est reparti par ses propres moyens mais sera prochainement convoqué au tribunal pour connaître sa sanction. Il n'est, en revanche, pas précisé si Dan Carter a écopé d'une amende, comme le prévoit également la loi.
Arrivé en France en novembre 2015 au Racing 92, le demi d'ouverture des All Blacks s'est récemment trouvé impliqué dans un scandale appelé "affaire des corticoïdes". Des traces de ladite substance avaient été retrouvées lors de contrôles effectués au moment de la dernière finale du Top 14 (Racing – Toulon 29-21) qui s'est jouée le 25 juin 2016 au Camp Nou de Barcelone. Dan Carter avait finalement été blanchi quelques mois plus tard puisque sa consommation de corticoïdes était due à la réalisation d'infiltrations.
Actuellement en convalescence pour soigner une blessure aux adducteurs, l'ouvreur néo-zélandais devrait reprendre du service avec le Racing dans quelques semaines pour le match contre La Rochelle.