Dès vendredi 16 février 2024, TF1 diffusera chaque semaine un nouveau numéro de Danse avec les stars. Cette édition tant attendue promet d'être suivie. Avant même son lancement, les internautes sont nombreux à commenter le casting sur les réseaux sociaux... et certains en profitent pour tenir des propos injurieux et insultants. Face à cela, TF1 réagit et appelle à a bienveillance envers les candidats.
Ce jeudi 15 février 2024, à la veille du coup d'envoi de cette nouvelle saison de DALS, la première chaîne est contrainte de briser le silence via son compte Instagram officiel.
"Rappel important. Danse avec les stars est une émission de divertissement. Nous ne tolérons aucun message haineux ou discriminatoire à l'égard des participants. DALS est une émission que nous aimons tous commenter, il est important de le faire dans la bienveillance et le respect. Merci", peut-on lire noir sur blanc. Une mise au point nécessaire, notamment après les attaques grossophobes dont a été victime Nico Capone, influenceur et youtubeur au casting cette année. "Ça va trop loin les amis. TF1 a dû désactiver les commentaires, au point que nous sommes. S'il vous plaît, j'ai une famille. Soyez indulgents et respectueux au moins pour eux", a regretté le candidat qui formera un duo avec Inès Vandamme.
Une première mesure a déjà été prise. En effet, la chaîne a bloqué les commentaires sur les stories et les publications de ses comptes officiels TikTok ainsi que ceux du concours de danse. Plus encore, auprès de nos confrères du Parisien, TF1 indique avoir pris les devants : "Nous avons mis en place un système de veille qui s'appelle Bodyguard, pour éviter tous débordements sur tous les contenus depuis plusieurs années. Il nous permet de mettre en place des alertes et de la modération." De quoi décourager au moins certains internautes malveillants.
Mais que risquent les auteurs de messages d'insultes et d'attaques discriminatoires ? D'après l'avocate Violaine De Filippis Abate, engagée dans le droit contre ce fléau et porte-parole d'Osez le féminisme, "théoriquement, le cyberharcèlement est puni dans la loi par le Code pénal comme du harcèlement tout court". Le site officiel du service public précise alors que le cyberharceleur encourt une peine de prison inférieure à 10 ans et/ou une amende dont le montant est variable.
Et l'avocate d'ajouter : "Le fait d'être dans une meute de harceleurs n'exempte pas un individu qui aurait même envoyé un seul message. Mais malheureusement dans la pratique, les enquêtes restent rares ou peu fournies après les dépôts de plainte." Et puis, sur les réseaux sociaux, "les gens se lâchent", remarque-t-elle. "Et malheureusement la grossophobie est massivement présente. Ils catalysent la haine des individus les uns sur les autres", conclut-elle.