David Pujadas : Agressé et ridiculisé à la sortie des bureaux de France Télévisions ! France 2 s'indigne ! (réactualisé)

Réactualisation : La Direction de l'information de France 2 vient de publier un communiqué de soutien à David Pujadas et s'indigne des faits qui se sont déroulés le 30 juin 2010.

"La direction de l'Information de France 2 juge lamentable et méprisable l'opération menée contre David Pujadas par un soi-disant "Groupe" critique des Médias. En attribuant au présentateur du 20H le ridicule "Prix de la laisse d'Or" destiné au journaliste "le plus servile", ce groupuscule porte atteinte non seulement à l'honneur de David Pujadas mais aussi au travail de l'ensemble de la rédaction de France 2. De plus, l'action consistant à interpeller David Pujadas à la sortie du siège de France Télévisions dans des conditions contestables ne peut que renforcer notre sentiment d'indignation."

Le 5 juillet 2010 à 11h15 : Le 30 juin, David Pujadas était attendu à la sortie des locaux de France Télévisions. LePost.fr rapporte que le présentateur du 20h s'est vu décerner une Laisse d'or, en signe de récompense au "journaliste le plus servile", par un groupe d'individus, lesquels essayent alors de lui passer la laisse autour du cou ! Armés de bombes de peinture, ils repeignent l'intégralité de son scooter en doré.

Ces individus racontent leur action sur Plan B, journal bimestriel de critique des médias et d'enquêtes sociales, en des termes peu flatteurs, voire douteux envers le journaliste : commentaires sur son salaire, sa taille. Leur action a été filmée par Pierre Carles, cofondateur de Plan B, journaliste peu réputé pour sa douceur, grand adversaire de Daniel Schneidermann. "L'embouffonage" de David Pujadas, comme ils disent, sera dans le prochain film de Pierre Carles.

Selon eux, le journaliste mérite la Laisse d'or pour "son amour des euros (12 000 euros de salaire mensuel), sa haine des syndicalistes et son dévouement pour les puissants." Sur LePost, le journaliste Bruno Roger-Petit accuse Plan B de faire "l'apologie de la Milice médiatique des années 2000". Pour lui, il s'agit d'une "démonstration qui se veut drôle, mais qui glace le sang."

Le présentateur des Infiltrés n'est pas le seul à avoir reçu cette distinction. La Laisse d'or a auparavant été décernée à Nicolas Demorand (France Inter, en 2007) ou encore Stéphane Rozès, directeur de l'institut CSA-Opinions, le mois dernier.