Lors de son témoignage dans le procès opposant le clan Jackson au géant des spectacles AEG, Debbie Rowe s'était montrée sans pitié envers les médecins pointant du doigt les "abrutis" de docteurs qui "allaient et venaient sans s'occuper réellement de [Michael Jackson]". Retour à l'envoyeur, aujourd'hui l'ex-épouse du roi de la pop doit faire face à la fronde du Dr Arnold Klein, visé directement par ses déclarations, qui a assuré dans un post publié sur son blog que l'ancienne infirmière avait pour habitude de lui voler des flacons de Demerol destinés à l'usage du chanteur décédé.
Si avec cet énième procès nous espérerions aboutir un jour à la vérité sur la mort brutale de Michael Jackson, survenue le 25 juin 2009 d'une surdose de Propofol, c'était sans compter sur la partie de ping-pong à laquelle continuent de se livrer les différents protagonistes de l'interminable affaire. Du côté Jackson, c'est clair : en embauchant le Dr Murray, reconnu coupable d'homicide involontaire sur le King of Pop et condamné à 4 ans de prison, sans s'occuper du suivi ni des compétences de ce dernier, AEG a fait preuve de négligence. Pour le géant des spectacles, Dr Murray ou pas, Michael Jackson était de toute façon accro de longue date aux anesthésiants et autres anti-dépresseurs. Difficile dans ces conditions de démêler le faux du vrai, ce qui est certain c'est que pour le moment la balle est au centre, et aucun camp n'est réellement parvenu à tirer son épingle du jeu.
Mais les récentes révélations du Dr Klein, dermatologue attitré de Michael Jackson dans les années 90 et surnommé "le roi du botox", pourraient bien faire pencher la balance d'un côté. D'après lui, Debbie Rowe, qui a travaillé en tant qu'assistante dans son cabinet, est en effet un "imposteur". "Elle fournissait du Demerol à Michael Jackson qu'elle volait à mon bureau," assure-t-il sur son blog. Si Arnold Klein n'a pas été entendu directement à la barre, ses déclarations viennent néanmoins discréditer le témoignage et donc les accusations de Debbie Rowe, mère des deux aînés de Michael Jackson, Prince (16 ans) et Paris (15 ans) (qui a tenté de se suicider début juin)
Debbie Rowe n'a cependant pas tardé à réagir en publiant une série de messages sur sa page Twitter. "Donc Klein veut m'accuser d'avoir volé une substance contrôlée, hmmmm, on doit se retrouver en prison pour ce genre de choses, or je n'y suis pas, a commenté Debbie Rowe. La vérité est en marche, c'est injuste que Klein ne soit pas inquiété pour son implication dans les faits. Il est une énigme sans fin et fatale," a-t-elle ajouté avant de préciser qu'elle songeait à d'éventuelles poursuites contre son ex-employeur. En bref, le "set et match" n'est pas encore prêt d'être déclaré.