Diana Ross est une grande habituée des aéroports, sa carrière internationale la conduisant aux quatre coins du monde. Après avoir fait le show à Marrakech, au Maroc, à l'issue du défilé croisière Dior organisé au Palais El Badi, auquel elle a assisté, la chanteuse américaine de 75 ans s'est produite à des milliers de kilomètres quelques jours plus tard.
Le 4 mai, la légende vivante de la soul se trouvait sur la scène du Jazz and Heritage Festival organisé à La Nouvelle-Orléans. Lorsqu'elle a quitté la Louisiane dès le lendemain, Diana Ross a vécu un épisode traumatisant qu'elle a souhaité partager sur Twitter. "Donc, d'un côté, je suis traitée comme une reine à La Nouvelle-Orléans et de l'autre, comme une merde", a-t-elle fait savoir le dimanche 5 mai. L'artiste fait ici référence à un incident survenu à l'aéroport international Louis Amstrong qui l'a bouleversée, au point quasiment de la faire pleurer. Écartant tout de suite la compagnie aérienne avec laquelle elle a voyagé, Delta Airlines, Diana Ross a explicitement ciblé la TSA, l'agence chargée des fouilles et contrôles après les enregistrements. "Ce n'est pas ce qui a été fait mais la manière. Je me sens violée, je sens encore ses mains entre mes jambes, devant et derrière (me disant que c'est son travail)", a-t-elle complété.
Face aux accusations portées par Diana, la TSA a rapidement réagi, publiant un communiqué indiquant qu'elle assurait que "tous les passagers [étaient] traités avec respect et politesse". L'agence assure que la personne qui s'était occupée de la chanteuse avait bien suivi le protocole, mais qu'elle poursuivait son enquête pour en savoir plus.
La mère d'Evan Ross n'est pas la première star à se plaindre des pratiques de la TSA. Ben Affleck, Kim Kardashian et son mari Kanye West s'en sont plaints bien avant elle.