Mais que s'est-il encore passé dans la tête de Diego Maradona ? Star d'un match de bienfaisance à Bogota (Colombie) vendredi, la légende du foot argentin a encore pété les plombs. A la fin des 90 minutes, El Pibe de Oro a tout simplement enchainé les gifles pendant un tour d'honneur. Ironie de l'histoire, il s'agissait en plus d'un... match pour la paix.
Il aime toujours autant la bagarre. Encore très nerveux à 54 ans, Diego Maradona a fait des siennes à la fin d'un match de la paix à Bogota. Jusque-là, tout se passait bien puisqu'El Pibe de Oro était tout simplement en train de faire un tour d'honneur, acclamé par des milliers de spectateurs. Mais visiblement, l'ancien numéro 10 de Naples n'a pas aimé être entouré de journalistes, frappant d'abord une caméra, se chauffant avec un steward puis mettant une gifle au visage d'une femme après avoir provoqué une échauffourée et mis quelques coups de pieds.
Un dérapage teinté d'ironie puisque Diego Maradona venait, quelques minutes plus tôt, de prononcer un discours contre la violence. "Ceux qui méritent tous les honneurs, c'est vous dans les tribunes, vous qui voulez la paix. Nous pouvons courir derrière un ballon mais là vous devez acquérir la paix parce que vous la méritez vraiment. Assez de violences en Colombie ! Nous voulons la paix et je la veux de tout mon coeur", avait dit le chéri de Rocio Oliva qui s'est récemment fait remarquer pour un nouveau look efféminé.
Ce n'est évidemment pas la première fois que Diego Maradona s'en prend à un journaliste. Sous les yeux de son fils et de son ex-compagne, l'ex du Barça avait giflé un journaliste, coupable, selon lui, d'avoir fait un clin d'oeil à Veronica Ojeda, en août dernier. Sauf que cette fois, El Pibe de Oro s'est - en partie - excusé. Ayant touché un jeune garçon dans l'échauffourée à Bogota, l'ex-star du foot a voulu le rencontrer pour lui présenter ses excuses. "Excuse-moi, petit. Avec la foule, je ne t'ai pas vu. Quand je me suis rendu compte que tu étais là, j'ai voulu te protéger", a-t-il expliqué - devant une caméra, bien entendu - à Santiago Palencia. "Je ne veux pas que les gens pensent que je frappe les enfants. Je n'ai jamais levé la main sur mes deux filles", a ajouté l'ex-numéro 10 de l'équipe d'Argentine.