Ce jeudi 29 septembre sortira un objet très attendu par la gent féminine... et masculine !
Cet objet culte, c'est le célèbre Calendrier des Dieux du Stade version 2012. Créé par l'ancien dirigeant du Stade Français Max Guazzini, le calendrier est aujourd'hui devenu un incontournable de la rentrée. A l'origine, le calendrier mettait en scène à travers des photos très suggestives les rugbyman du club de la capitale à la plastique irréprochable. Depuis, le calendrier s'est ouvert à d'autres clubs et d'autres sportifs, le principe restant le même...
Polémique
Mais cette année, un petit parfum de polémique règne autour de la sortie de cette nouvelle mouture. Et c'est le président de l'autre club parisien, Jacky Lorenzetti, qui a lancé les premières piques. L'objet du courroux du patron du Racing Métro 92 ? La présence d'un de ses joueurs, le jeune Henry Chavancy, immortalisé sur les pages glacées du calendrier par le photographe François Rousseau. Dans un communiqué, il fustige la présence de son jeune poulain : "Que le Stade Français fasse commerce d'un calendrier où ses joueurs posent à poil, nous n'avions rien à dire. Cette histoire n'est pas la nôtre, ces 'Dieux du Stade' ne sont pas de notre panthéon. Qu'un joueur du Racing se retrouve (...) dans ce calendrier 2012, nous disons alors clairement non." Jacky Lorenzetti, visiblement très remonté, continue dans son communiqué et indique avoir pris les mesures nécessaires pour retirer Henry Chavancy du calendrier : "Après en avoir discuté avec le président Jacky Lorenzetti, Henry Chavancy a demandé de ne pas figurer dans ce calendrier. Plusieurs démarches ont été faites dans ce sens. Un avocat appuie cette demande en justice."
Pourquoi l'apparition de Chavancy pose-t-elle problème à ce point ? Quoi qu'on en dise, les deux clubs restent rivaux, et le jeune trois-quart centre de 23 ans, depuis 12 ans au club, est un "enfant du Racing. Formé au club depuis ses 11 ans, il est une figure tutélaire du renouveau de notre club", indique la lettre ouverte du président Lorenzetti.
La réponse de Max Guazzini
Pour autant, la polémique et la demande du Racing posent un certain nombre de questions. Pourquoi se réveiller à quelques jours de la publication du calendrier, alors que d'après nos informations, tous les papiers et toutes les autorisations nécessaires à la publication sont signés et validés depuis des mois ?
De plus, pourquoi Henry Chavancy est-il le seul joueur à faire l'objet de cette demande, alors que Guillaume Boussès, autre joueur du Racing, figure également dans le calendrier ? Par ailleurs, Mirco Bergasmasco, arrière du club de Colombes lui aussi, était déjà présent l'année dernière sans que cela suscite le moindre problème.
Max Guazzini, instigateur de ce calendrier et ancien patron du Stade Français, n'a pas tardé à réagir à ce communiqué surprenant sur le site de 20 Minutes : "Les élucubrations de Jacky Lorenzetti ne m'intéressent pas. C'est une photo très sage, beaucoup plus que ce qu'il peut faire dans ses pubs. Et puis dans le calendrier, il y aussi Boussès, un autre joueur du Racing. Et l'année dernière, il y avait Mirco Bergamasco." Exactement ce que nous venons d'écrire !
Finalement, Lorenzetti ne ferait que le jeu du Stade Français et de son calendrier, comme le souligne Max Guazzini : "Ça me fait rigoler. On veut faire du buzz à tout propos, et attiser la rivalité avant le derby (le 2 décembre). C'est de la pure communication. C'est sur un autre terrain qu'on devrait aller". Et de prendre le temps de commenter la sortie de son ancien "rival" : "Je le prends sur le ton de la rigolade ! C'est pas méchant de sa part... Et je le remercie de participer à la promotion du calendrier." De plus, la polémique va sans doute s'arrêter là puisque Lorenzetti a pris l'avion pour la Nouvelle-Zélande ce matin, il a d'autres chats à fouetter !
Le Calendrier des Dieux du Stade est disponible en précommande sur le site du Stade Français au prix de 28 euros et dès le 29 septembre dans les librairies.