Quatre mois aujourd'hui que le petit Émile, deux ans et demi, a disparu dans le hameau du Haut-Vernet. Quatre mois interminables pour ses proches toujours dans l'attente et l'espoir de pouvoir retrouver l'enfant. Quatre longs mois également pour les enquêteurs, concentrés et méticuleux à propos de chaque détail de cette affaire. Une nouvelle opération judiciaire de grande ampleur a été menée par ces derniers, ce mardi 7 novembre. Selon les informations du Parisien, c'est une trentaine de perquisitions qui a débuté dans la matinée et se sont déroulées dans six départements au total, sur l'ensemble de la France. Car si certaines maisons mitoyennes à celle de la propriété des grands-parents d'Émile sont dans le viseur des enquêteurs, des touristes également.
C'est en effet ce que l'on apprend de nos confrères. "Les perquisitions menées ce mardi ont visé des personnes localisées ou positionnées dans le secteur de la disparition le jour du drame, que ce soit des habitants de la région ou des vacanciers de passage, en tourisme ou en villégiature dans une résidence secondaire", est-il révélé. Ainsi, si une grosse partie de ces perquisitions ont été effectuées dans des maisons du Haut-Vernet, des domiciles de Digne-les-Bains ont eux aussi été visités. Enfin, d'autres opérations du même type qui ont ciblé les Bouches-du-Rhône, et des départements se situant hors de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca).
Des vacanciers de passage
Pourquoi ? Car les enquêteurs ont noté un certain nombre de touristes dans la région au moment des faits. Ils étaient notamment hébergés dans des gîtes près du Haut-Vernet. C'est grâce aux méticuleuses et longues investigations téléphoniques que ceux-ci ont pu établir une liste d'une trentaine de cibles. Cette phase offensive de l'enquête a pour objet de vérifier précisément les emplois du temps des personnes concernées ou détecter des relations ou messages suspects. Il est tout de même précisé que "rien ne permet à ce stade d'affirmer que l'auteur des faits se trouve parmi eux".