Le 30 mars dernier, la nouvelle est tombée tel un couperet. Après des mois d'enquête pour retrouver Émile, disparu depuis le 8 juillet 2023 dans la commune du Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, des ossements du petit garçon de 2 ans et demi ont été retrouvés par une randonneuse et identifiés. Une terrible découverte mais qui va permettre aux parents du garçonnet de faire leur deuil, même si les zones d'ombre restent très nombreuses dans cette affaire.
La fin de longs mois de recherche pour les enquêteurs et pour les proches d'Émile Soleil, à commencer par ses parents et sa petite soeur. Une famille qui est restée très discrète, même si sa mère s'est exprimée pour la première fois depuis la découverte des ossements de son petit garçon il y a quelques jours de cela. Prenant la parole sur Facebook, elle a tenu à remercier ceux qui ont soutenu leur famille dans un message touchant. "Un immense merci pour les très nombreuses participations à la cagnotte. Nous en avons reçu une première partie. Nous essayons de lire tous vos messages, que ce soit les commentaires, les lettres... Et nous sommes toujours très touchés par votre compassion", a écrit Marie Soleil.
En plus d'Émile, Marie et Colomban Soleil sont également les parents d'une petite fille prénommée Alaïs. D'après les informations du quotidien La Provence, qui a sorti une enquête ce mercredi 24 avril dans laquelle ils vont à la rencontre de la famille du petit garçon, on en apprend plus sur leur quotidien depuis le drame. "Dans leur maisonnette de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), Marie et Colomban, les parents d'Emile, donnent deux fois plus d'amour à leur autre enfant", écrivent nos confrères, qui expliquent que la petite fille, âgée de seulement 1 an au moment de la disparition de son grand frère, a récemment fêté ses deux ans.
Une vie à reconstruire pour les parents du petit Émile, dont la disparition a fait les gros titres de la presse depuis plus de 9 mois maintenant. Dernièrement, un élément troublant au coeur de l'enquête a alerté les enquêteurs puisque les lacets n'étaient plus présents sur la paire de baskets qui appartenaient à l'enfant. "Cela intrigue au même titre que d'autres détails. Mais il y a des choses qui intriguent et qui sont parfaitement explicables. C'est toute la mesure qu'il faut prendre dans l'analyse de ces éléments-là (...) Il peut y avoir des explications de circonstances, dû à un tiers mais aussi une explication naturelle quand on passe dans les broussailles avec des noeuds simples ou doubles avec des grosses boucles. Mais effectivement, c'est une question", indique une source proche de l'enquête auprès de BFMTV.