Un nouveau suspect pourrait-il être finalement responsable de la disparition de Delphine Jubillar, l'infirmière âgée de 33 ans qui n'a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre dans la commune de Cagnac-les-Mines, située dans le département du Tarn ? Selon le magazine Nouveau Détective, le mari de Delphine, Cédric, aurait de vifs soupçons à propos d'un ouvrier du secteur qui serait selon lui le responsable du meurtre de son épouse.
C'est ce qu'a indiqué Nelly, ancienne maîtresse de Cedric, qui a révélé qu'il lui aurait fait écouter une conversation où on l'entend clairement suspecter l'ouvrier. "Je veux savoir où est ma femme !", aurait ainsi déclaré Cédric à l'ouvrier avant de l'accuser d'avoir dissimulé le corps de sa femme "sous une plaque de fer". Selon Nelly, néanmoins, cette conversation aurait été falsifiée par Cédric afin de prouver son innocence aux enquêteurs.
Suspect numéro un dans cette affaire, l'homme a été mis en examen en juin dernier pour "homicide volontaire par conjoint". De leur côté, les avocats de Cédric Jubillar clament toujours son innocence : "Si on a des preuves, est-ce qu'on a besoin d'un aveu ? Quand on a besoin d'un aveu, c'est qu'on n'a rien".
Après huit mois de recherches, le corps de Delphine Jubillar n'a toujours pas été retrouvé. Maman de deux enfants de 2 et 6 ans depuis placés chez leur tante maternelle, la jeune infirmière de 33 ans était en instance de divorce avec Cédric et s'apprêtait à refaire sa vie avec un autre homme au moment des faits. Très vite, le comportement de son époux Cédric, plaquiste de 34 ans, avait alerté les enquêteurs. En effet, lorsque les policiers étaient arrivés au domicile de Delphine à 4h50 du matin, Cédric venait de lancer une machine avec la couette de Delphine. Selon des informations du Parisien, la mère de Delphine aurait également confié aux enquêteurs que Cédric aurait confié en privé à propos de sa femme : "Je vais la tuer, je vais l'enterrer et personne ne la retrouvera".
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.