En mai 2007, la petite Madeleine dite Maddie McCann disparaissait mystérieusement de sa chambre d'hôtel, alors qu'elle était en vacances en famille au Portugal. La petite fille britannique, qui allait fêter son 4e anniversaire peu après, n'a jamais été retrouvée et l'enquête à dimension européenne a longtemps piétiné. Jusqu'à récemment, lorsque la police allemande a révélé être sur la piste d'un pédophile multirécidiviste, actuellement incarcéré. Depuis, les enquêteurs pensent que Maddie est malheureusement morte...
La police allemande a donc annoncé travailler sur une piste sérieuse mettant en cause un homme de 43 ans, nommé Christian Brueckner. Il travaillait dans le Sud du Portugal au même moment de la disparition de Maddie et a été condamné à plusieurs reprises pour des faits d'agressions sexuelles sur mineures et sur adultes. Le procureur allemand Hans Christian Wolters, qui dirige l'enquête, a révélé dans une interview accordée à The Times que le suspect aurait évoqué le kidnapping, le viol et le meurtre de Maddie lors d'une conversation en ligne avec un autre pédophile.
Selon cette interview rapportée par le Mail Online, Christian Brueckner aurait ainsi écrit dans un message vouloir "attraper quelque chose de petit et s'en servir pendant des jours" avant d'ajouter, quand son interlocuteur lui demandait s'il n'avait pas peur de se faire prendre : "Mouais... si la preuve est détruite..." Le procureur a donc estimé que Maddie McCann aurait sans doute été tuée peu de temps après son enlèvement. "Mon opinion personnelle, c'est qu'il a tué relativement vite la petite fille, sans doute a-t-il abusé d'elle puis il l'a tuée. Nous pensons que notre suspect a commis d'autres crimes, surtout des crimes sexuels, au Portugal possiblement, mais aussi ailleurs en Allemagne", a déclaré Hans Christian Wolters. Le procureur a ajouté que les enquêteurs essayaient de récolter le plus de preuves possible avant de confronter le suspect dans l'espoir de pouvoir, enfin, boucler cette sordide affaire.
À l'époque, les parents de Maddie avaient été mis en examen puis blanchis, ils avaient même été reçus par le pape Benoîit XVI.