La série Dr House est actuellement dans une mauvaise passe et il est même question que la prochaine et septième saison soit la dernière. Malgré l'annonce de l'arrivée prochaine d'un nouveau médecin, une nouvelle rumeur ébranle l'équipe de la série.
Un assistant, qui officiait sur le tournage jusqu'en mars dernier, accuse la production de conduite dégénérée. Vous connaissiez le Dr House (merveilleusement interprété par Hugh Laurie) cynique, drogué à la vicodine, vulgaire et méprisant... Cet assistant, prénommé Carl Jones, décrit un Dr House au comportement sexuellement dépravé et cocaïnomane ! Rien que cela...
Rassurez-vous, les critiques ne visent pas Hugh Laurie directement, mais plutôt l'équipe technique de la série. Selon le site TMZ, Carl Jones aurait été victime d'une dépression et d'une blessure physique causées par les conditions de travail sur le plateau de Dr House.
Et ce Carl Jones n'y va pas avec le dos du stéthoscope pour décrire les attitudes déviantes à l'hôpital Plainsboro : il affirme avoir été harcelé par sa hiérarchie après avoir refusé de participer à des jeux d'alcool, d'aller dans des clubs de strip-tease et et de prendre de la cocaïne. Il affirme également que ses superviseurs utilisaient des termes péjoratifs (comme "tapette", "pétasse", "idiot", "attardé", "esclave" et autres gentillesses...) pour s'adresser à lui et aux autres employés. Il prétend aussi que des armes ont déjà été amenées sur le plateau et que certains se sont amusés à jouer avec un couteau après avoir bu de la tequila. Ce Carl, décidément très bavard, a annoncé qu'il avait bien sûr essayé de se plaindre de ces comportements malsains, mais que sa hiérarchie n'avait pas voulu entendre ses appels à l'aide...
Évidemment, monsieur Jones affirme avoir été viré de la production en mars pour avoir (héroïquement) refusé de suivre ses collègues dépravés. Et pour compenser ces traumatismes, il réclame... un million de dommages à Universal (qui produit la série).
Universal n'a pour l'instant pas commenté l'affaire, mais quelque chose nous dit que le Dr House diagnostiquerait en Jones une cupidité avec possibles effets secondaires de mythomanie (à vérifier lors d'examens approfondis).
Évidemment, ces accusations sont prises très au sérieux par la Cour supérieure de Los Angeles... mais beaucoup sont sceptiques sur la véracité de cette histoire.
Sans donner raison à qui que ce soit, force est de constater qu'accuser son employeur des pires bassesses est un bon moyen pour se venger d'un licenciement et récupérer un bon pactole au passage...