Dr House, c'est tout simplement la série la plus regardée à travers le monde l'année dernière : plus de 80 millions de téléspectateurs suivent les aventures du beau Hugh Laurie - prochainement dans les bacs avec un album de blues -, chaque semaine. Les fans du feuilleton se délecteront prochainement de la septième (et peut-être dernière !) saison... avec l'arrivée possible d'un nouveau médecin !
Cependant, voilà que les producteurs de la série se retrouvent pris en pleine tourmente médiatique : un assistant accessoiriste, qui officiait sur le tournage jusqu'en mars dernier, accuse la production de l'avoir roué de coups de poings. Cet assistant, Carl Jones de son nom, décrit un Dr House (pas Hugh Laurie, mais le tournage) au comportement sexuellement dépravé et cocaïnomane. De quoi briser un mythe !
Le 20 juillet dernier, il portait plainte devant la Cour supérieure du comté de Los Angeles et fait une déposition à charge contre certains membres des équipes de production de la série : discrimination, environnement de travail hostile, mais il affirme également avoir été insulté, humilié, violenté, harcelé et maltraîté pendant quatre ans, par ses supérieurs hiérarchiques, Michael Casey et Tyler Patton. Des accusations que l'on prend très au sérieux du côté de la Cour supérieure de L.A.
Viré en mars dernier par Tyler Patton qu'il décrit comme complètement alcoolisé, Carl Jones porte également plainte pour licenciement abusif et réclame, au titre de l'ensemble de ces abus, la somme d'un million de dollars.
"En mars, le chef accessoiriste, ivre, m'a roué de coups de poings pour se défouler. Puis, il m'a viré parce que je suis allé me plaindre. Depuis quatre ans, sur Dr. House, je souffrais en silence, comme mes collègues, de conditions de travail scandaleuses. Mes deux patrons (Michael Casey et Tyler Patton) étaient souvent ivres ou drogués", affirme-t-il dans une interview accordée au journaliste Jaimie Reardon, ajoutant que ses patrons "arrivaient régulièrement sur les tournages armés de couteaux ou de pistolets". Des allégations formellement réfutées par les accusés.
Cependant, la série est un carton : les enjeux financiers et l'image de marque dont bénéficie la série passent avant tout. Pas question de faire de vagues sur l'envers, peu glorieux, du décor, si les déclarations de cet homme sont exactes ?
Et pour faire taire le principal intéressé, il a tout bonnement été interdit de plateau : il est désormais blacklisté dans l'ensemble du groupe NBC-Universal dont il était salarié pour Dr House. Inutile de préciser que le tandem Patton-Casey est, lui, toujours en poste !
Le site TMZ rapportait déjà mercredi 21 juillet que le plaignant avait affirmé que ses superviseurs utilisaient des termes péjoratifs (comme "tapette", "pétasse", "idiot", "attardé", "esclave" et autres commodités...) pour s'adresser à lui et aux autres employés. Carl, qui n'a décidément pas sa langue dans sa poche, a annoncé qu'il avait bien sûr essayé de se plaindre de ces comportements malsains, mais que sa hiérarchie avait préféré faire abstraction de cette plainte...
Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir une partie de la déposition de Carl Jones, en attendant de retrouver un dossier spécial sur cette affaire qui éclabousse la série numéro un dans le monde, dans le prochain numéro de Télé 7 Jours, à paraître lundi 2 août.
Et si c'était vrai les comédiens... n'auraient rien dit ?
A suivre...
JO