"On a retrouvé votre toute première télé !". Léa Salamé s'est permis une courte et drôle de parenthèse autour de son invitée Elise Lucet samedi soir dans Quelle époque !. En effet, avec ses équipes, l'animatrice a mis la main sur des images d'archives précieuses de sa consoeur. "Vous avez 24 ans, on est en 1987, et vous êtes déjà pleine d'assurance", a-t-elle introduit la séquence.
À l'époque, Elise Lucet travaillait pour la chaîne régionale FR3 Caen pour laquelle, elle présentait parfois des flashs d'information. Dans la vidéo dévoilée, elle couvrait à ce moment-là, en direct du Palais de Justice de Caen, une affaire sur le criminel Jean-Michel Rebours. Et si l'on ne savait pas qu'il s'agissait d'Elise Lucet, il aurait été bien difficile de la reconnaître ! En effet, c'est une toute jeune femme brune qui est apparue à l'écran. Seul point commun avec celle qu'on voit s'illustrer chaque semaine dans Envoyé spécial, une coupe de cheveux déjà à la garçonne. (Voir le passage vidéo dans notre diaporama).
Ce saut dans le passé a beaucoup fait rire la principale intéressée, aujourd'hui âgée de 59 ans. "Je peux vous dire que je ne devais pas en mener large quand même", a-t-elle commenté. Néanmoins, à ses débuts, Elise Lucet a reconnu qu'elle était une jeune femme "rebelle". "Très cash", a même ajouté Christophe Dechavanne. C'est d'ailleurs avec le même panache qu'elle continue de mener ses différentes enquêtes pour son émission Cash investigations sur France 2, lancée en 2012.
Cette énergie et détermination qu'elle place dans son travail peut néanmoins lui valoir des critiques. Lors d'un récent entretien accordé à Télé Star, la journaliste d'investigation a révélé être parfois perçue comme une personne "froide" et s'en est défendue. "Les équipes avec lesquelles je travaille savent très bien que je ne suis pas froide. Pugnace, oui. Mes interviews doivent être carrées, on le doit bien à nos téléspectateurs. Cash investigation, c'est une émission qui gratte, et il est sûr qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Il y a aussi plein de gens qui m'arrêtent dans la rue et qui me disent : 'continuez', 'on vous soutien', 'ne lâchez rien'", avait-elle rapporté.