Eric Antoine est l'un des présentateurs emblématiques de M6. La chaîne lui a confié les rênes de Lego Masters, Les Traîtres ou Qui peut nous battre ? Et chaque mardi, c'est dans le jury d'Incroyable talent 2022, aux côtés d'Hélène Ségara, Sugar Sammy et Marianne James que l'on peut retrouver le magicien et humoriste de 46 ans. A cette occasion, il était à l'honneur dans le magazine Télé 7 Jours du 3 octobre. Il a notamment évoqué sa maman partie trop tôt.
Après le baccalauréat, Eric Antoine a suivi des études de médecine. Mais très vite, sa passion pour la magie l'a rattrapé. Il a ainsi tout fait pour faire carrière dans le milieu, malgré la petite réticence se sa maman. "Ma mère, qui a disparu trop tôt, était inquiète de ce choix artistique et aurait préféré que je poursuive mes études, plutôt que de faire des tours de magie dans les bars et les mariages, mais, paradoxalement, c'est elle qui m'a poussé à faire du théâtre. Quant à mon père, il a été complètement absent et est mort quand j'avais 19 ans", a-t-il déclaré.
Eric Antoine a finalement bien fait de suivre ses rêves puisque sa carrière a explosé en 2006 après son passage dans Incroyable talent. "Le plus dur pour moi, a été l'école. J'ai mis dix ans à désapprendre ce que j'y avais appris et à devenir moi-même. Le théâtre m'a beaucoup aidé à être différent, à ne pas rentrer dans le rang. J'ai aussi essuyé des critiques de la part d'autres artistes qui me disaient que l'humour ne marchait pas avec la magie et inversement. Mais si l'on vous critique, c'est généralement bon signe. Cela signifie que vous êtes là où personne ne s'est encore aventuré", a-t-il poursuivi.
L'époux de Calista s'était déjà confié sur le décès de sa maman, dont il était si proche. En 2018, à France Info, il avait rappelé qu'elle était psychothérapeute et que lorsqu'il était jeune, il adorait espionner ses conversations avec ses patients. Cela lui a appris la valeur de l'écoute et de l'échange. "Être aimé par un parent, c'est déjà fantastique, mais surtout être aimé comme on a envie de l'être, en étant libre. C'est ça que m'a transmis ma mère : un regard aimant, une écoute aimante, une attention et une douceur... Du pardon aussi. C'est elle qui m'a transmis cette manière d'aimer, et ça m'a donné beaucoup de force", confiait-il au moment d'évoquer leur complicité. Mais en 2008, la vie lui a arraché son pilier. Elle est morte d'un cancer, une maladie qu'elle lui avait caché jusqu'à son dernier souffle. "Je lui en ai voulu, oui et non. J'ai trouvé que c'était encore une grandeur absolue, de quitter la planète sans chercher à se faire regretter. (...) Les gens qui sentent qu'ils vont mourir entrent parfois dans une sorte de rédemption : c'est le moment où il faut que tout le monde nous aime et où on redevient gentil, alors qu'on a été une saloperie toute sa vie. Cette recherche d'amour de dernière minute est une manière de prendre le pouvoir sur les gens. Et elle a préféré ouvrir les mains encore plus en voyant la mort approcher", précisait-il.