Fabrice Luchini lors de l'émission Vivement dimanche le 3 octobre 2012© BestImage
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Éloquent, bavard, intarissable... Fabrice Luchini aime offrir ses mots à son prochain, avec un talent inimitable et avec son enthousiasme légendaire, il a retrouvé le réalisateur du succès surprise Les Femmes du 6e étage, Philippe Le Guay, pour une nouvelle comédie légère et jubilatoire, Alceste à bicyclette. Il partage l'affiche avec un autre acteur d'une grande élégance, Lambert Wilson, et ils forment ensemble un savoureux tandem. Le film lui tient très à coeur, il explique d'ailleurs que c'est l'histoire de sa vie. En interview pour Le Parisien, il se confie avec sa franchise éclairée habituelle, dévoilant ainsi qu'il a été très malade récemment.
Sans discours lisse, Fabrice Luchini parlera de la gauche et de la droite, louant les valeurs de chacun des camps, appréciant vivre dans le populaire 18e arrondissement de Paris, tout comme il remarque l'importance d'un travail bien payé. Il dira ce qu'il pense de l'affaire Gérard Depardieu - avec qui on le voit dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté - en une phrase simple mais sans équivoque : "Je ne juge pas mes amis, il est libre." Le comédien avait d'ailleurs critiqué la violente attaque de Philippe Torreton contre le monstre sacré du cinéma. Pas de question sur la polémique des acteurs trop payés, mais sur le mariage pour tous, il ne veut pas s'imposer : "Je pense comme Roland Barthes qui avait dit : 'Accordez-moi le droit de ne pas avoir une opinion sur tout'."
Le ton semble léger, pourtant, Fabrice Luchini glissera une information qui l'est moins en parlant de ses promenades matinales dans Paris : "Ce matin, pour la première fois depuis deux ans, j'ai été très heureux pendant vingt minutes. J'ai été très malade, il y a un mois. Une infection pulmonaire." A 61 ans, l'inoubliable Beaumarchais, l'insolent a retrouvé la forme et défend avec passion Alceste à bicyclette. Ce film raconte l'histoire d'un acteur au sommet de sa carrière qui a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Un collègue vient alors le chercher pour le faire jouer dans Le Misanthrope à Paris.
"Alceste à bicyclette", en salles depuis le 16 janvier
Sans discours lisse, Fabrice Luchini parlera de la gauche et de la droite, louant les valeurs de chacun des camps, appréciant vivre dans le populaire 18e arrondissement de Paris, tout comme il remarque l'importance d'un travail bien payé. Il dira ce qu'il pense de l'affaire Gérard Depardieu - avec qui on le voit dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté - en une phrase simple mais sans équivoque : "Je ne juge pas mes amis, il est libre." Le comédien avait d'ailleurs critiqué la violente attaque de Philippe Torreton contre le monstre sacré du cinéma. Pas de question sur la polémique des acteurs trop payés, mais sur le mariage pour tous, il ne veut pas s'imposer : "Je pense comme Roland Barthes qui avait dit : 'Accordez-moi le droit de ne pas avoir une opinion sur tout'."
Le ton semble léger, pourtant, Fabrice Luchini glissera une information qui l'est moins en parlant de ses promenades matinales dans Paris : "Ce matin, pour la première fois depuis deux ans, j'ai été très heureux pendant vingt minutes. J'ai été très malade, il y a un mois. Une infection pulmonaire." A 61 ans, l'inoubliable Beaumarchais, l'insolent a retrouvé la forme et défend avec passion Alceste à bicyclette. Ce film raconte l'histoire d'un acteur au sommet de sa carrière qui a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Un collègue vient alors le chercher pour le faire jouer dans Le Misanthrope à Paris.
"Alceste à bicyclette", en salles depuis le 16 janvier