Parrain emblématique des Anges sur NRJ12, Fabrice Sopoglian fait pour TVMag le bilan de cette 8e édition qui, entre abandons et violents clashs, a été riche en rebondissements.
Si certains candidats s'en sont bien sortis, comme Coralie et Mélanie qui ont décroché des contrats grâce à "leur talent", d'autres ont déçu Fabrice Sopoglian.
C'est le cas de Jazz (Qui veut épouser mon fils ? 4), venue à Hawaï pour tenter sa chance dans les sports de combat, et de l'Ange anonyme Dimitri. "Une fois, à l'entraînement, elle n'arrivait même pas à faire de la corde à sauter. Elle a réalisé qu'elle n'avait pas le niveau. Pour Dimitri, Chris Faildo [champion du monde de bodybuilding à 13 reprises, NDLR] lui a fait comprendre qu'il n'était pas capable de devenir un champion, pas aux USA en tout cas. Il aurait pu devenir l'ambassadeur de sa marque et il est passé à côté. Alors il s'est illustré dans d'autres domaines, les clashs, avant de partir", confie le parrain.
D'autres comportements ont également agacé Fabrice Sopoglian. En effet, si Nehuda a réussi son pari dans la chanson, elle n'a pas hésité à planter un rendez-vous professionnel. Une attitude que ne digère pas l'homme d'affaires : "J'ai tapé sur les doigts de Nehuda après cela. (...) Je ne conçois pas que des gens, qui en plus ne sont personne en Amérique, puissent planter des professionnels comme eux, qui travaillent avec des grands comme Bruno Mars."
Comme le dévoile ensuite l'homme d'affaires, les Anges ont aussi clairement manqué de savoir-vivre. "Je leur avais reproché le manque d'entretien de la maison, c'était une véritable porcherie. Ils étaient dans une maison de 30 millions de dollars et ils se comportaient comme des porcs. C'était sale, ils ne faisaient pas le ménage", confie celui qui a produit un documentaire sur Christian Audigier.
Ce qui l'a aussi mis en colère, ce sont les clashs et la façon dont certains participants se sont comportés. Précisant n'avoir, lors du tournage, "que des retours concernant les rendez-vous professionnels des Anges" et "ne pas être informé ce qu'il se passe dans la villa", Fabrice Sopoglian admet qu'il aurait aimé s'interposer lors de certains accrochages. "Quand je vois des tweets me reprochant de n'avoir rien fait, ça me met mal à l'aise parce qu'évidemment il aurait fallu intervenir. Mais je n'étais au courant de rien. Je n'aurais jamais accepté ces scènes de bizutage, ces lits vandalisés, ces histoires de 'pause caca'...", assure-t-il.
Concernant l'argent, si les Anges signent bien un contrat avec NRJ12 – et touchent donc un chèque pour leur participation au programme –, ils ne perçoivent pas d'argent pour leurs collaborations avec des marques.
"On demande en contrepartie d'investir la valeur du cachet dans le marketing. Que ce soit un billboard ou une campagne d'affichage dans les boutiques. Cela coûte beaucoup d'argent. Personne jusqu'à maintenant n'avait réussi à faire signer un candidat pour une grande marque comme 138 Water [contrat décroché par Coralie, NDLR] avec un affichage géant sur Sunset Boulevard. C'est un très beau coup pour elle comme pour moi", précise le parrain.