Falcao n'est pas content et il le fait savoir... Adulée en Colombie, la star de l'AS Monaco a poussé un véritable coup de gueule contre la classe politique de son pays natal. La raison ? Certains candidats aux législatives ne se sont pas gênés pour utiliser son image pour leur campagne. Ce qui n'a pas du tout plu à l'ancien buteur de l'Atlético Madrid...
"Je ne soutiens aucun parti politique"
Sur les réseaux sociaux, El Tigre a donc rugi et précisé qu'il n'avait accordé son soutien à aucun camp politique. "Je ne soutiens aucun parti politique, ni aucun candidat au Congrès", a-t-il indiqué. "Ceux qui ont utilisé mon image l'ont fait sans mon consentement", a ajouté l'attaquant monégasque, rappelant que son nom était une marque déposée. Les fautifs sont donc dans l'illégalité et le joueur a d'ores et déjà prévenu que "faute de rectifications immédiates", il engagerait "les actions légales nécessaires", sans toutefois mentionner un candidat en particulier.
D'après la presse locale citée par l'AFP, Falcao serait apparu dans un photo-montage de Jorge Franco Pineda, un candidat aux législatives. Le membre du parti Option citoyenne a toutefois déjà fait son mea culpa sur son compte Facebook en expliquant que ces images, qui représentent plusieurs sportifs colombiens, avaient été diffusées par un club soutenant sa candidature et qu'elles avait été retirées des réseaux sociaux.
Mondial, Sénat et Dieu
Preuve de l'influence de Falcao, un autre candidat avait utilisé son image pour ses affiches, à savoir Fabio Cifuentes, du parti Alianza Verde. Ce dernier faisait notamment allusion à la récente blessure du joueur et à l'espoir de le voir à la Coupe du monde 2014, cet été au Brésil. Son slogan ? "Oui, Falcao va au Mondial. Oui, Fabio Cifuentes va au Sénat. Rien n'est impossible pour Dieu."
Heureusement pour les supporters monégasques et colombiens, cette mésaventure ne devrait pas perturber plus que ça Falcao dans sa convalescence. Victime d'une rupture du ligament croisé du genou gauche, l'heureux papa recommence tout juste à marcher et espère désormais être du Mondial 2014. Comme tout son pays, y compris ses dirigeants politiques...