C'est dans Familles nombreuses, la vie en XXL (TF1) que la famille Orgeval a été révélée au grand public. Louise et son mari Kevin partagent notamment leur quotidien avec leur petite fille Noée (3 ans), atteinte de trisomie 21. Et depuis la rentrée scolaire, ce quotidien s'avère difficile pour les parents.
Louise et Kevin Orgeval ont quitté la région parisienne il y a quelques mois afin de s'installer vers Dax, une commune du sud-ouest de la France. Dans leurs nombreuses démarches, ils avaient tout fait pour que la première rentrée scolaire de la petite Noée se déroule bien. Malheureusement, ils doivent faire face à des déconvenues depuis. Fin août, la mère de famille révélait : "Tu devais aller à l'école avec les petits camarades de ton âge et avec une AESH (c'est comme ça qu'on appelle les personnes qui s'occupent des enfants comme toi, avec des besoins spécifiques). Et puis on apprend qu'un petit fonctionnaire derrière son bureau n'appuie pas sur le bouton qui permettrait de transférer ton dossier de la MDPH de l'Oise à la MLPH des Landes et de pouvoir bénéficier d'une AESH. Alors non ma petite bichette, tu n'iras pas à l'école jeudi, ni même la semaine d'après, ni même le mois suivant, parce que la MDPH met parfois plus d'1 an à traiter un dossier." Son mari et elle ont donc dû s'organiser pour rester avec elle, chez eux. "Parce que ce petit fonctionnaire derrière son bureau n'appuie pas sur ce bouton, toute notre vie va être bousculée, et toi, ma petite chérie, tu vas devoir attendre encore longtemps que le monde soit vraiment prêt à te faire une petite place", avait-elle poursuivi.
Depuis, la situation s'est légèrement débloquée comme l'a confié Louise Orgeval sur Instagram, le 21 novembre. Malgré tout, cela ne signifie pas pour autant que Noée pourra enfin faire sa rentrée des classes dans de bonnes conditions. Après avoir précisé qu'elle avait une bonne et une mauvaise nouvelle, elle a écrit : "La bonne c'est que Noée est passée en commission MDPH et qu'ils ont accordé 20h d'accompagnement par une AESH. La mauvaise c'est qu'il n y a pas d'AESH disponible sur le département, et aucun budget disponible pour en recruter une. On savait bien que ce problème arriverait. Il y a les grandes phrases pour 'faire bien', et la réalité de ce qui est vraiment mis en place sur le terrain."
Louise Orgeval est indignée que "l'éducation nationale ne fasse pas de ce recrutement une priorité". "Au 1er décembre, nous reprenons tous les deux le travail et Noée ne pourra donc plus aller à l'école. Elle sera accueillie en halte-garderie en attendant qu'un jour peut-être (ou peut-être l'année prochaine) un ou une AESH soit recruté(e) pour qu'elle puisse revenir sur les bancs de l'école et revoir Maîtresse et les copains. Une rupture de plus à vivre et une nouvelle adaptation à faire pour elle, et pour nous du bricolage à organiser en urgence pour combler les défaillances de l'Etat", a-t-elle conclu.
Une publication qui a beaucoup fait réagir sa communauté. Certains, confrontés à la même situation, ont raconté leur histoire personnelle. D'autres ont pointé du doigt cette situation honteuse.