Blake Lively souhaite obtenir gain de cause ! Comme l'ont rapporté nos confrères de TMZ ce samedi 21 décembre 2024, l'épouse de Ryan Reynolds a engagé une procédure judiciaire à l'encontre de Justin Baldoni, le réalisateur du film It Ends with Us (Jamais plus, ndlr) à qui elle avait donné la réplique pour les besoins du tournage. Selon les informations du média américain, l'heureuse maman de quatre enfants l'accuse à ce jour de l'avoir harcelée sexuellement en plus de lui faire vivre un véritable enfer pour ternir son image.
En réponse, les représentants du scénariste ont fermement rejeté ses allégations, les qualifiant de "fausses, scandaleuses et volontairement salaces" destinées à "nuire", en plus d'être des tentatives flagrantes de réhabilitation personnelle. Bryan Freedman, l'avocat de Justin Baldoni, a d'ailleurs de son côté affirmé que Blake Lively aurait été "infernale" sur le plateau de tournage, n'hésitant pas à menacer ses collègues de ne pas venir travailler et de ne pas promouvoir le film.
Dans le cadre du procès, toujours selon TMZ, il a été notifié que la situation aurait tellement dégénéré qu'une réunion d'urgence aurait été orchestrée durant le tournage. Considérant son environnement de travail comme étant hostile, l'ex-actrice vedette de Gossip Girl y aurait participé dans l'espoir de se faire entendre et ce, aux côtés de son mari Ryan Reynolds.
La plainte de Blake Lively énumère notamment grand nombre de ses demandes passées qui dénoncent le comportement problématique de Justin Baldoni. Comme l'interdiction au père de famille de diffuser des vidéos ou images de femmes nues en sa présence, d’évoquer les organes génitaux des acteurs et membres de l’équipe, en plus de sa supposée "addiction à la pornographie". Mais aussi ses conquêtes ou même de questionner la star hollywoodienne sur son poids... Bryan Freedman aurait expliqué que son client l'aurait interrogée à ce sujet pour des raisons médicales, en raison de supposées douleurs dorsales.
Et ce n'est pas tout ! Dans le document, il a également été souligné que l'ex-compagne de Penn Badgley ne souhaitait pas de "scène de sexe" ou autre séquence malaisante qui n'aurait rien à voir avec le scénario initial, chose que Justin Baldoni aurait accepté au début du projet. Des directives qui aurait été validées par le studio... Toutefois, le long-métrage n'a manifestement pas rencontré le succès escompté en raison de sa promotion chaotique. Si de son côté, Blake Lively souhaitait principalement mettre en avant la résilience de son personnage, Justin Baldoni aurait préféré s'appuyer sur la violence domestique, évoquée dans son oeuvre.
Marquée par cette expérience, Blake Lively a aussi précisé que le comédien et le studio auraient mené une campagne de "manipulation sociale" pour "détruire" sa réputation. Des extraits de messages échangés entre l’attaché de presse de Justin Baldoni et celui du studio ont été particulièrement scrutés à la loupe pour le procès. On peut notamment lire que l'époux d'Emily Baldoni souhaitait "faire en sorte que (Madame Lively) disparaisse" et "qu'il ne faut pas qu’on écrive qu’on va la détruire". Une situation cauchemardesque pour Blake Lively qui, selon elle, aurait nuit à sa carrière en plus de causer de "graves souffrances émotionnelles à sa famille".
Justin Baldoni reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture de l'affaire.