En 1996, elle passait à la postérité avec son tube Freed from desire... Et son refrain, une inoubliable variation autour du thème "Nananana", était sur toutes les lèvres ! Quinze ans après la déferlante du titre qui l'a fait connaître, que devient la chanteuse italienne Gala ? Nous avons pris des nouvelles d'une des voix les plus célèbres des années 90.
Freed From DesireVenue de Milan, Gala Rizzatto est rapidement prise d'une fièvre voyageuse qui la pousse à parcourir l'Europe. À Madrid, elle apprend le flamenco, avant de travailler comme assistante photographe à Londres. Elle gagne finalement les États-Unis et s'installe à New York, où elle étudie à la prestigieuse Tisch School of the Arts.
Gala fréquente alors le milieu underground new-yorkais, et c'est un DJ qui la remarque en premier pour sa voix rauque si singulière. Après un premier morceau, intitulé Everyone has inside, la chanteuse entre dans la légende en 1996 avec Freed from desire. Le single fait de Gala une star internationale et se place au palmarès des ventes espagnoles, italiennes, et britanniques. En France, Freed from desire occupe la première place du Top 50 pendant treize semaines consécutives.
En 1997, elle poursuit sa carrière naissante avec un album, Come into my life. Celui-ci contient deux autres succès, le single éponyme et le titre Let a boy cry, qui fluctue parmi les trois premières places du Top 50 pendant dix semaines.
La voix de Gala s'empare alors de toutes les stations de radio et de tous les plateaux de télévision. En 1997, elle visite l'émission britannique Top of the Pops, avant d'interpréter Let a boy cry, un an plus tard, sur le plateau de Taratata. Ses nombreux fans se pressent dans des salles aussi prestigieuses que le Palais Omnisports de Paris-Bercy ou Las Ventas à Madrid pour écouter leur idole. Dans la foule, une pancarte "Gala, will you marry me?" surgit parfois...
Malgré le soutien de ses fans, le début des années 2000 n'est pas favorable à la carrière de Gala... Qui se fait oublier pendant quelque temps.
Un premier retour en demi-teinte
En 2005, Gala tente un premier retour avec un single, Faraway. Le titre se classe dans le top 100 des ventes en France : une jolie performance après un silence de sept ans ! Mais le succès reste discret, et le titre n'est pas suivi d'un album.
Cette première tentative de come-back se poursuit en 2009 avec le titre Tough Love, accompagné d'un clip très sensuel. L'album du même titre, précédé d'un EP en juin 2009, voit le jour en septembre. Pour l'occasion, Gala se détache de sa maison de disque française EMI et lui préfère son propre label indépendant, Matriarchy Inc.. Malgré ce bel effort, la chanteuse ne parvient pas à recréer un phénomène de l'ampleur de Freed from desire.
Revenue célébrer son plus grand tube
Pour les quinze ans du tube qui l'a révélée, Gala revient avec une série de remixes de Freed from desire. Le premier, que l'on doit au DJ allemand Klaas, n'est guère convaincant... L'hymne des années 90 est transformé en un morceau de house lourdingue qui manque cruellement d'originalité. Dépoussiérer à tout prix Freed from desire, une fausse bonne idée?
Heureusement, Gala a d'autres projets en route : elle participe actuellement à La tournée des années 90 : Génération Dance Machine, aux côtés de Los Del Mar (interprètes de la célèbre Macarena), Larusso, Yannick (Ces soirées-là), ou encore les Worlds Apart. Sans aucun doute, on préfère les années 90 lorsqu'elles assument leur côté kitsch !