À l'affiche de 12 ans d'âge, comédie de Frédéric Proust en salles aujourd'hui, mercredi 26 juin, Florence Thomassin s'est montrée radieuse en début de semaine lors de l'avant-première de son nouveau film avec Patrick Chesnais et François Berléand. Quelques jours plus tôt, c'est une autre apparition glamour que faisait l'actrice de 46 ans sur le tapis rouge de la soirée Nuit en Or au côté de Rachida Brakni (enceinte de son deuxième enfant avec Eric Cantona) organisée dans les locaux de l'Unesco à Paris.
Sourire lumineux et mine enchantée, Florence Thomassin (également sculptrice) s'est affichée à chaque fois comme l'incarnation même d'un bonheur complet. Difficile donc de déceler sur le visage rayonnant de l'actrice qu'en privé, la réalité est bien moins rose que sous le flash des photographes.
Dans les colonnes du journal Le Parisien, l'actrice, révélée en 1992 sur les petits écrans dans le téléfilm Catherine Courage, évoque en effet à coeur ouvert une blessure profonde qu'elle a bien eu du mal à estomper : sa stérilité. "J'ai trouvé vexant, moi qui sculpte, de n'avoir pas su créer des êtres de chair. Je le ressentais comme un handicap. Comme si je ne remplissais pas mon rôle de femme, confie-t-elle. Mais maintenant, c'est assumé. Être artiste et mère, c'est difficile. Quand tu ne travailles pas, ça ne va pas, et quand tu travailles, tu n'es pas là..."
Au casting en janvier dernier de la série rock Tiger Lily diffusée sur France 2 (avec la chanteuse Lio), Florence Thomassin avait déjà brièvement abordé cette délicate question, assurant dans un entretien promotionnel : "J'aime beaucoup jouer les mamans parce que je suis stérile et ne pourrai plus avoir d'enfants", livrait-elle à l'époque au journal belge La Libre Belgique.
En paix avec elle-même, Florence Thomassin, fière de ses formes et consciente de son physique séduisant, revient aujourd'hui sur le devant de la scène, plus remontée et dynamique que jamais : "Je suis une bombe, je me suis cachée depuis vingt-cinq ans mais maintenant ça va faire mal", lâche-t-elle en guise de conclusion au Parisien.