

Recherché par la police suite à l'appel d'urgence de Josie Harris, mère de trois de ses enfants, le boxeur Floyd Mayweather a été arrêté vendredi et incarcéré, ont indiqué les autorités de Las Vegas.
La star des rings (41 combats et autant de victoires, dont 25 par KO avant la limite) a été accusée de violences conjugales par la plaignante (qui l'avait déjà accusé en 2005 avant de se rétracter en avouant avoir menti), qui avait appelé la police depuis son domicile de Las Vegas jeudi vers 5 heures du matin : elle avait alors affirmé aux agents avoir été agressée et menacée de mort par l'athlète de 33 ans, qui n'était pas présent sur les lieux lors de l'intervention des forces de l'ordre. Par principe, la jeune femme avait été transportée à l'hôpital, mais ne présentait pas de blessure sérieuse.
D'abord introuvable, le boxeur s'est livré vendredi matin à la police, son avocat indiquant qu'il coopérerait. C'est au motif de vol - il aurait dérobé des effets personnels de Josie Harris à son domicile, dont son téléphone portable - que Mayweather a été incarcéré, sa caution fixée à 3000 dollars. Il est sorti de cellule plus tard dans la journée, disparaissant dans une énorme et onéreuse Maybach. S'il n'a pour le moment pas été inculpé de violences conjugales, les policiers étudient actuellement cette éventualité.
Dans sa plainte déposée le 9 septembre, Josie Harris, qui s'est vu accorder une ordonnance restrictive - Mayweather n'a plus le droit de l'approcher, ni leurs enfants, jusqu'au 10 octobre -, écrit que le père de ses enfants l'a "réveillée en la tirant par les cheveux, en la jetant sur le sol de son salon et en la frappant à la tête", qu'il l'a "traînée par terre" et lui a "tordu le bras pour tenter de lui casser". Elle poursuit en indiquant qu'il a "continué de la battre devant leurs trois enfants", les menaçant de les frapper s'ils appelaient la police. Selon elle, Mayweather hurlait qu'il allait les tuer, son petit ami et elle.
Dans sa déposition, Josie Harris explique que les forces de l'ordre étaient intervenues une première fois, deux heures auparavant : elle les avait contactées tandis que Mayweather hurlait après son nouveau compagnon. La police, sur les lieux, avait escorté le boxeur hors de la maison, mais ce dernier y était revenu en passant par la fenêtre de la chambre de leur fils - c'est après que l'agression aurait eu lieu.
Si certains éléments apparaissent crédibles, d'autres sont moin évidents : comment expliquer notamment, au regard du récit de la plaignante, qu'elle ne porte a priori aucun stigmate des coups reçus de la part du plus grand boxeur au monde ? C'est d'ailleurs le point soulevé par le rappeur 50 Cent, ami proche de Mayweather, qui dit lui avoir parlé au téléphone avant et après l'incident : décrivant Mayweather comme serein, il ne fait aucun doute, pour lui, que c'est encore une affaire de maman qui cherche à se faire de l'argent facile...