Les Choristes, Au revoir les enfants, Les hommes préfèrent les grosses, Mon Idole... Depuis la fin des années 70, François Berléand tient dans le cinéma français une place indiscutable : tour à tour râleur, sérieux ou même complètement fou, l'acteur de 70 ans est véritablement unique. Et cela devrait continuer ce mardi 11 octobre avec la diffusion du téléfilm Le Souffle du dragon, dans lequel il incarne un ancien sportif qui aide les femmes à se remettre d'un cancer du sein.
Mais s'il est plutôt omniprésent au cinéma ou à la télévision, François Berléand n'est pas du genre à raconter sa vie privée partout ! Marié à l'actrice Alexia Stresi depuis 2004, il est le père de quatre enfants (Martin et Fanny, 43 et 39 ans, nés d'une première union, Adèle et Lucie, 14 ans) qu'il protège farouchement de toute exposition médiatique. Et certaines de ses précédentes histoires d'amour sont également particulièrement discrètes, notamment celle vécue avec Nicole Garcia.
Une histoire débutée alors qu'il était toujours mariée à la mère de ses deux aînés mais qu'il assume tout à fait. "Cette magnifique personne, une valeur du cinéma, brillante, m'a donné confiance", avait-il expliqué au Monde en 2016 à propos de celle avec qui il a passé douze ans. "Grâce à elle, j'ai fait neuf mois d'analyse. Et je suis sorti de l'invisibilité, au cinéma comme dans le théâtre subventionné, où la star, c'est le metteur en scène".
Réalisatrice et actrice, Nicole Garcia est également très loin d'être une inconnue dans le monde du cinéma et a passé douze ans d'amour fou avec François Berléand. Mais l'acteur n'est pas le seul collègue qu'elle a fréquenté : en effet, pendant plusieurs années, elle a également partagé la vie de Jean Rochefort, avec qui elle a même eu un fils, Pierre, aujourd'hui âgé de 41 ans et lui aussi comédien. Un jeune homme qui se souvient aujourd'hui plutôt bien de la vie avec ses parents séparés pour "incompatibilité d'humeur évidente", selon son père lui-même, décédé en 2017.
"Je vivais avec ma mère. Mon père était pris dans une vie mouvementée. Je le voyais un week-end sur deux", racontait-il il y a quelques années en interview au JDD. "Je me souviens aussi avoir passé de longs mois avec une nourrice anglaise ou américaine qui me faisait faire mes devoirs et me couchait. Je n'ai pas compris sur le moment mais avec le recul, je me rends compte que c'était de grands moments de solitude".