Mercredi 9 novembre, le Prix de Flore 2011 a été décerné à Marien Defalvard, 19 ans et révélation littéraire de la rentrée, pour son premier roman Du temps qu'on existait, publié chez Grasset. Selon l'AFP, le jury était présidé par l'écrivain et critique français Frédéric Beigbeder et a choisi le lauréat au deuxième tour par 8 voix contre 3, le préférant à Jérôme Leroy et son polar Bloc (Gallimard noir). L'histoire du roman gagnant commence par un enterrement et finit par un autre. Entre ces deux points, le défunt raconte sa vie, des années 1970 à nos jours.
Créé en 1994 par l'auteur du roman L'Amour dure trois ans (dont l'adaptation cinématographique sera prochainement diffusée sur grand écran), le Prix de Flore est destiné à un jeune auteur au talent jugé prometteur par des journalistes.
Philippe Vandel, qui fait partie du jury, était de la partie et a croisé Olivier Poivre d'Arvor (frère de PPDA), et félicité Marien Defalvard, récipiendaire d'un chèque de 6 150 euros et un verre de Pouilly-fumé gravé à son nom.
Elève et écrivain en avance, Marien Defalvard a commencé à rédiger son livre à l'âge de 16 ans, année durant laquelle il a passé son bac à Orléans. Auteur de plusieurs autres textes écrit depuis ses 13 ans, ce jeune prodige de la plume espére publier un autre de ses romans l'année prochaine.
La créatrice Nathalie Rykiel, le comédien et humoriste Jean-François Derec, l'ancien footballeur Christian Karembeu, ou encore Florence Aubenas ont célébré ce joli événement avec plaisir au Café de Flore.
Pour rappel, l'an dernier, le Prix de Flore avait été attribué à l'écrivain marocain Abdellah Taïa pour Le jour du roi (Seuil).