Personnalité au franc-parler bien connu, Gérard Lanvin n'est pas du genre à faire dans la demi-mesure. "J'ai honte de notre pays", assénait-il même en janvier, au coeur du scandale de l'exil de Gérard Depardieu, nuançant par la suite ses propos. Il pèse ce qu'il dit, et quand ce qu'il dit pèse lourd, il le revendique. C'est une forme d'intégrité.
Alors l'acteur de 62 ans, vu récemment dans Amitiés sincères et attendu dans le remake d'Angélique, marquise des anges ainsi que Colt 45, n'a pas tardé à réagir lorsqu'il a pris connaissance, samedi 23 mars 2012, de la parution sur Internet d'une lettre ouverte dont il serait prétendument l'auteur, laquelle s'en prend en des termes virulents au président de la République François Hollande et au gouvernement.
"Je viens d'être mis au courant de l'existence d'une lettre à tendance politique, circulant sur internet (...) et signée de mon nom. Ceux qui me connaissent et qui connaissent par conséquent mon indépendance politique (...) ont immédiatement compris qu'il ne s'agissait bien sûr pas de mon genre d'attitude, ni de mon style d'écriture", indique dans un communiqué transmis à l'AFP Gérard Lanvin, qui a rapidement déposé une plainte pour usurpation d'identité, selon son agent Cinéart.
Et d'enfoncer le clou : "Je démens totalement cette possibilité et, sur mon honneur, affirme que cette lettre et ses propos ne sont pas de moi."