Gérard Lanvin et Gérard Depardieu lors de l'émission Vivement dimanche en 2004© Abaca
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Gérard Lanvin aurait-il trouvé qu'il y était allé un peu fort ? Tout au moins, estime-t-il que ses récentes déclarations sur la société française et l'affaire Depardieu méritent quelques éclaircissements. En effet, à propos de la taxe à 75%, l'acteur avait déclaré dans La Provence avoir honte de son pays. Dans une interview publiée sur le site de Nice-Matin, le héros de Marche à l'ombre revient sous la lumière pour préciser ses arguments.
Sous le soleil de Nice, Gérard Lanvin a poursuivi la promotion de son nouveau film, Amitiés sincères, en salles le 30 janvier prochain. Dans ce long métrage, il incarne un homme qui semble assez proche de l'image qu'on pourrait se faire de lui, un ami très fidèle et un père protecteur qui ne mâche pas ses mots. Hors caméra, l'acteur veut néanmoins être maître de ses paroles et c'est ainsi qu'il revient sur sa déclaration choc : "Je n'ai jamais dit que j'avais honte de mon pays, mais j'ai honte de ce qu'il devient. Parce que la délation, de montrer du doigt des gens qui gagnent du pognon en les faisant passer pour des ordures, j'ai honte de ça. [...] On montre du doigt Dany Boon, Jamel Debbouze ou Omar Sy, ils viennent tous de familles pauvres. Ils ont pas le droit de rêver. Moi je leur donne le droit."
Le comédien n'avait pas été tendre non plus avec le président de la République François Hollande lors de son interview dans La Provence : "Qu'il s'occupe des appartements vides, des gosses qui couchent dehors." Une fois encore, il a modéré ses propos : "Monsieur Hollande est un président sincère, il fait ce qu'il peut avec ce qu'il a en main. Mais il dit que c'est à titre d'exemple. Exemple de quoi ? [...] 75% est une taxe excessive."
Sous le soleil de Nice, Gérard Lanvin a poursuivi la promotion de son nouveau film, Amitiés sincères, en salles le 30 janvier prochain. Dans ce long métrage, il incarne un homme qui semble assez proche de l'image qu'on pourrait se faire de lui, un ami très fidèle et un père protecteur qui ne mâche pas ses mots. Hors caméra, l'acteur veut néanmoins être maître de ses paroles et c'est ainsi qu'il revient sur sa déclaration choc : "Je n'ai jamais dit que j'avais honte de mon pays, mais j'ai honte de ce qu'il devient. Parce que la délation, de montrer du doigt des gens qui gagnent du pognon en les faisant passer pour des ordures, j'ai honte de ça. [...] On montre du doigt Dany Boon, Jamel Debbouze ou Omar Sy, ils viennent tous de familles pauvres. Ils ont pas le droit de rêver. Moi je leur donne le droit."
Le comédien n'avait pas été tendre non plus avec le président de la République François Hollande lors de son interview dans La Provence : "Qu'il s'occupe des appartements vides, des gosses qui couchent dehors." Une fois encore, il a modéré ses propos : "Monsieur Hollande est un président sincère, il fait ce qu'il peut avec ce qu'il a en main. Mais il dit que c'est à titre d'exemple. Exemple de quoi ? [...] 75% est une taxe excessive."
Reste que sa colère contre Philippe Torreton, qui a violemment attaqué Gérard Depardieu dans une tribune de Libération, ne bénéficiera pas de sa clémence. Il demeure pour lui un délateur : "Les gens qui défendent Gérard, moi je les estime." Néanmoins, il ne s'empêche pas d'évoquer, avec délicatesse cette fois, l'image de la Russie que fait véhiculer Depardieu à travers ses tribulations dans le pays et son soutien pour Poutine : "Il nous fait croire qu'il est dans un pays cool, démocratique en faisant des photos avec des mecs un peu louches quand même."