Ce vendredi 7 octobre, France 3 diffusait un nouvel épisode du documentaire Archives secrètes intitulé "Le Temps des amours". Ce nouveau numéro était consacré aux anciennes histoires d'amour notamment entre Stone et Charden, entre France Gall et Michel Berger mais aussi sur les conquêtes de Gilbert Bécaud, mort le 18 décembre 2001 à 74 ans.
Dans les années 1960, alors au sommet de sa popularité, Gilbert Bécaud est père de trois enfants avec sa femme Monique avec laquelle il se marie en 1952 : Gaya, né en février 1953 et mort le 28 septembre 2022, Philippe né en 1957 puis une fille, Anne née en 1965 et morte le 3 septembre 2019 dans l'incendie qui a fait éruption chez elle. La même année, en 1965, Gilbert Bécaud donne naissance à une autre fille, Jennifer. Celle-ci est le fruit de sa relation avec la danseuse britannique Janet Woollacott qui fut la compagne de Claude François avec lequel elle se sépare en 1962 avant de divorcer officiellement en 1967.
Il filmait tout le temps, c'était son truc
À sa séparation avec Gilbert Bécaud, Janet Woollacott se retrouve mère célibataire et est toujours (légalement) mariée à Claude François. Ce dernier en profite pour adopter la petite Jennifer. "Il a profité de ce flou artistique pour me reconnaître avant papa. J'ai porté son nom pendant six ans : j'avais sur mon passeport la mention 'Jennifer François'. C'était une petite revanche pour lui !", expose la principale concernée dans le documentaire de France 3. Dans le même temps, à cette période, Gilbert Bécaud vit une histoire d'amour avec Cathryn Lee St. John dite Kitty. Ils donnent naissance à une fille, Emily en 1972. Dans un article publié dans Le Figaro du vendredi 9 septembre 2022 (jour auquel le documentaire devait être diffusé sur France 3 mais la programmation étant bouleversée par la mort de la reine Elizabeth II), Emily Bécaud est revenue sur la vie amoureuse de son père Gilbert : "Il n'y avait pas d'escapade de l'un ou l'autre sinon Maman (Cathryn Lee St. John), elle serait partie, ce qui les liait, c'était l'humour. Il (son père) filmait tout le temps, c'était son truc. Il y a des heures et des heures de rushs. Il avait besoin d'ancrer sa vie sur la pellicule, il la mettait en scène."