L'heure est à la délivrance pour tous les acteurs d'Astérix et Obélix, l'empire du milieu. Après un marathon promo des plus éprouvants, Guillaume Canet et son équipe ont enfin pu souffler. Le film, sorti le 1er février, fait un carton en salles et a même dépassé le dernier Avatar de James Cameron au box-office. Une belle récompense qui salue plusieurs années de travail et des mois acharnés de tournage pour tous. Car autant dire que s'ils avaient encore continué à tirer sur la corde, le casting aurait fini sur les rotules.
A commencer par Jérôme Commandeur. L'humoriste et comédien de 46 ans a décroché le rôle du chef des Gaulois Abraracourcix. Si la ressemblance physique était plutôt réussie, le caractère aussi ! Comme l'a prouvé Guillaume Canet sur son compte Instagram ce vendredi 10 février, Jérôme Commandeur a été bien éprouvé par le tournage puisqu'à "fond dans son rôle". Entre deux répliques, il profitait des pauses pour travailler sa "concentration hors du commun" d'après le réalisateur et interprète d'Astérix. Un bon moyen de recharger les batteries par la même occasion puisque comme les images le prouvent, ce ne sont autres que des siestes que Jérôme Commandeur faisait dans son costume, sagement assis sur sa chaise en bois en attendant son tour.
Déjà très populaire, Jérôme Commandeur a encore marqué des points du côté de ses fans, très amusés de voir leur idole dans cette situation : "Il me fait rire même quand il dort", "Il est cuit le chef", "Ce moment où tu sens la tête partir, le meilleur !", "Le parfait fonctionnaire", "Les scènes après le déjeuner", "Meilleur choix possible pour ce rôle", "Il devait être chargé le gueuleton !" Jérôme Commandeur n'a pas réagi pour l'instant mais on imagine clairement qu'une petite vengeance est en préparation.
Jérôme Commandeur n'est pas le seul à avoir souffert sur le tournage d'Astérix. Il n'a pas le même âge mais Pierre Richard s'est confié sur les conditions difficiles qu'il avait endurées pendant les prises. Touché par des crises d'arthrite, l'acteur de 88 ans avait très mal au genou, le forçant à se servir de béquilles pour se déplacer. Mais une béquille sur Panoramix, le rôle que Guillaume Canet lui avait attribué, c'est comme laisser Obélix prendre de la potion magique, c'est interdit : "Quand on disait 'moteur !', on me les enlevait pour me donner un gros bâton en bois. Je ne pouvais pas avancer deux mètres tellement j'avais mal, a-t-il confié à Le Matin. Le paradoxe était aussi que je ne pouvais pas marcher, mais je ne supportais pas d'être assis. Je vous laisse imaginer mon humeur, après trois heures au maquillage." Qu'il se rassure, Pierre Richard n'a pas fait tout ça pour rien. Le film est une réussite !