Les amateurs de football ont enfin eu le plaisir de revoir leurs équipes jouer ces derniers jours à l'occasion de la Coupe de France, remportée vendredi 24 juillet par le PSG. Guy Carlier fait partie des heureux fans de ballon rond à avoir suivi avec attention le championnat, lui qui a souvent présenté des chroniques autour de ce sport lors de ses passages à la radio et à la télé.
Admirateur du club de l'AS Monaco, c'est tout naturellement que le papa de trois enfants a souhaité sa victoire, allant même jusqu'à porter avec fierté le maillot de l'équipe. Bien que les Monégasques se soient fait éliminer, Guy Carlier est apparu arborant les couleurs du club, et ballon en main, sur Twitter ce dimanche 26 juillet dernier. "D'accord, j'ai l'air con, mais je peux enfin mettre ce maillot de Monaco que m'avait offert Michel Hidalgo [qui a passé neuf saisons à Monaco, NDLR]", écrit-il. Et pour cause, Guy Carlier s'est délesté d'un nombre impressionnant de poids avant de pouvoir porter ce maillot cher à son coeur. Dans le tweet suivant, il écrit d'ailleurs : "C'est du XL. Il y a un an, je mettais du 4XL... Il y a dix ans il aurait fallu tailler le maillot dans une toile de yourte".
S'il semble plutôt satisfait de sa nouvelle apparence, fort amaigrissement a en revanche beaucoup inquiété sa communauté. "Guy, s'il vous plaît, 1/2 Carlier en moins, c'est déjà très bien, mais 3/4 de Carlier en moins, c'est pas nécessaire !", "Vous êtes magnifique Guy, mais cette photo me plonge dans une immense tristesse...", "Il faut veiller à vous remplumer un peu et à prendre soin de vous", "Je n'aime pas vous voir comme ça...", peut-on lire en commentaires.
La question du poids a toujours été un sujet fâcheux pour Guy Carlier. Pendant de très nombreuses années, le chroniqueur de 71 ans a souffert de boulimie, ce qui l'a amené à atteindre les 251 kilos. Après avoir vécu plusieurs humiliations personnelles et se sentant de plus en plus incapable de mener sa vie comme il le voudrait, il a pris la décision d'y remédier. Pour Télé Star, en 2019, il racontait : "J'ai fait un chemin psychologique et chirurgical : un bypass, une sleeve et des opérations de chirurgie esthétique nécessaires. Quand on perd autant de poids, on a beaucoup de peau qui pend. On m'a mis des genoux en titane, car je n'avais plus de cartilage. (...) Je me considérais comme un monstre. J'avais l'impression d'être un tordu. J'étais dans le mensonge, la solitude, la culpabilité et la honte."
Une période douloureuse qui semble être enfin derrière lui.